La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une au moins des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée. Elle est une façon moins normative que la théorie de la concurrence pure et parfaite d'aborder la concurrence. Elle a été initialement développée dans l’entre-deux-guerres par Edward Chamberlin aux États-Unis et par Joan Robinson en Angleterre. Il s'agissait notamment de tenir compte de l'apparition des grandes entreprises et des stratégies de différenciation des produits. De nos jours, cette approche est développée notamment par des nouveaux keynésiens comme Joseph E. Stiglitz.
Longtemps par exemple :
Kodak a contrôlé le marché de la pellicule photographique ;
Xerox celui de la photocopie sur papier ordinaire (brevet) ;
IBM celui de l'informatique avec la maturité de son Système 360.
Dans certains secteurs comme celui des boissons sans alcool, un petit nombre d’entreprises sont en position dominante sur le marché avec des produits semblables mais pas identiques (Coca-Cola et Pepsi). Ces entreprises sont des faiseurs de prix dans la mesure où la baisse ou l’augmentation légère de ses prix n’entraînent ni une perte totale ni l’accaparement total de la clientèle. Ces firmes vendent moins un bien qu'une image.
Asymétrie d'information
Chômage involontaire
Dans la pratique, la concurrence imparfaite peut se traduire par des monopoles, cartels, oligopoles, positions dominantes, professions corporatistes, etc.
Dans le cas le plus extrême, la concurrence n’existe pas. Une seule entreprise approvisionne l’ensemble du marché : il s'agit d'un monopole.
Une de ces entreprises a des moyens et une part de marché nettement plus importants que les autres : il s'agit d'une position dominante.
Plusieurs entreprises de taille comparable approvisionnent le marché, il existe une relative concurrence : il s'agit d'un oligopole.
Un oligopole peut éventuellement présenter une forme de cartel ou d'entente si les entreprises qui approvisionnent le marché se mettent d'accord pour maintenir leur place respective, par exemple en décidant de concert de leurs prix de vente.
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En économie, la maximisation du profit est le processus par lequel une entreprise détermine le niveau des prix et de sortie qui génère le plus grand profit. Il existe plusieurs approches à ce problème. La méthode du coût total des recettes totales se fonde sur le fait que le profit est égal au coût des recettes en moins, et la méthode du coût marginal de recettes marginales est basée sur le fait que le profit total dans un marché parfaitement concurrentiel atteint son point maximum où le revenu marginal est égal au coût marginal.
Discute de la monopsone, de la dynamique du marché du travail et de l'impact de diverses structures de marché sur les décisions en matière de prix et de production.
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