Une approche ascendante (dite bottom-up) ou descendante (dite top-down) caractérise le principe général de fonctionnement d'une démarche procédurale.
En première analyse, la distinction peut désigner le sens d'une démarche intellectuelle :
il peut s'agir d'une synthèse (ascendante) où l'on part du détail, du « bas », c'est-à-dire l'échelon le plus fin, pour consolider progressivement et opérer une synthèse ;
il peut s'agir d'une analyse (descendante) où, partant de l'ensemble, on décompose en éléments toujours plus détaillés, pour déboucher sur une « mise à plat », une « dissection totale », un état des lieux de l'objet étudié.
Par extension, la distinction peut désigner le mode d'animation et de pilotage d'une démarche :
il peut s'agir d'un pilotage participatif (ascendant) où le fil directeur de l'animation démarre des perceptions et initiatives de l'échelon le plus « bas » (au sens hiérarchique) ou le plus « terrain » (au sens opérationnel) pour être répercutées, déclinées et prises en compte par les échelons supérieurs ;
il peut s'agir aussi d'un pilotage directif (descendant) où, au contraire, le fil directeur de l'animation est actionné par la hiérarchie. Les échelons « subordonnés » ayant pour fonction de mettre en forme, d'exécuter, de déduire, d'améliorer les consignes prescrites.
Une approche dite ascendante, ou approche bottom-up (« de bas en haut » en français), se caractérise par une suite de processus qui apportent chacun une partie fondamentale de l'édifice qu'elle cherche à produire, à partir d'éléments de base.
L'assemblage de pièces : construction d'une maison, montage d'un kit, briques de Lego...
En management, lascendant désigne les processus au sein d'une organisation qui prennent leur origine en bas de l'échelle.
Dans le cadre de la recherche (terme notamment employé en informatique), l'approche ascendante tente de faire émerger des théories de la pratique.
Gestion des problèmes écologiques par le bas par les populations des hautes terres de la Nouvelle-Guinée et de l'île de Tikopia.