Stigmate (botanique)vignette|Coupe schématique d'une fleur montrant le stigmate. En botanique, le stigmate est l'extrémité d'un carpelle, ou de plusieurs carpelles soudés formant le pistil d'une fleur. La fonction du stigmate est de capturer les grains de pollen. vignette|Stigmate d'une espèce de tulipe, couvert de grains de pollen. vignette|Gros plan d'un stigmate entouré d'étamines chez le lis blanc (variété 'Stargazer'). Le stigmate forme, avec le style et l'ovaire, le pistil, qui constitue lui-même une partie du gynécée, c'est-à-dire l'ensemble des organes reproductifs femelles d'une plante à fleurs.
RosierLe Rosier, ou lÉglantier (Rosa), est un genre de plantes de la famille des Rosaceae, originaires des régions tempérées et subtropicales de l'hémisphère nord. Ce sont des arbustes et arbrisseaux sarmenteux et épineux. Suivant les avis souvent divers des botanistes, le genre Rosa comprend de qui s'hybrident facilement entre elles. Le terme « églantier » désigne les espèces à l'état sauvage, généralement à fleurs simples, alors que le terme « rosier » désigne les cultivars, c'est-à-dire les sélections d'églantiers mises en place par les horticulteurs.
Myrmécochorievignette|Cas d'un fruit sec indéhiscent (probablement un akène) qui, en outre par l'anémochorie résultant de la présence d'un pappus, est disséminé par une fourmi. vignette|Graines d’Afzelia africana avec leur élaiosome. La myrmécochorie (de myrméco-, « fourmi » et -chorie, « se mouvoir ») est une zoochorie plus spécifiquement une endozoochorie correspondant à un mode de dispersion chez les myrmécochores qui sont des plantes du groupe des Angiospermes dont les diaspores sont recherchées et prises activement entre les mandibules des fourmis .
Multiplication végétativethumb|Culture in vitro de la vigne au centre de recherches Forschungsanstalt Geisenheim. Elle permet de produire rapidement de grandes quantités de plants, mais au détriment de la diversité génétique. La multiplication végétative, appelée aussi reproduction végétative, est un mode de multiplication permettant aux organismes végétaux de se multiplier sans reproduction sexuée (biogénèse végétale). D'un point de vue génétique, il s'agit d'un mode de multiplication asexuée qui engendre de nouveaux individus possédant le même génome et qui sont donc des clones, si bien qu'on parle aussi de reproduction clonale.
Nectar (botanique)Le nectar est un suc sécrété généralement par les nectaires des plantes. Il peut être considéré comme de la sève élaborée, modifiée pendant la phase d’excrétion, et constitue la matière première du miel. Les plantes produisant du nectar en abondance sont dites nectarifères et les plantes présentant un intérêt apicole, pour la production de miel par exemple, sont dites mellifères. Le nectar (ou un liquide aux fonctions semblables) serait apparu indépendamment chez les Cycadales et les Gnetales, deux ordres de gymnospermes, ainsi que chez les angiospermes.
Autopollinisationvignette|L'ophrys abeille (Ophrys apifera) pratique l'autopollinisation à peine la fleur épanouie : la pollinie (flèche) courbe son long caudicule flexible afin de toucher la surface stigmatique réceptive du pistil. L'autopollinisation est le déplacement d'un grain de pollen d'une fleur vers le stigmate de la même fleur ou d'une fleur de la même plante. Dans certains cas, l'autopollinisation peut conduire à l'autofécondation appelée autogamie.
Primordiumvignette|redresse=1.5|Schéma représentant les différentes étapes du développement d'un champignon. Un primordium (au pluriel primordia) est une ébauche d'organe d'une plante ou d'un champignon (mycota). Le développement d'un primordium aboutit à la formation de l'organe. En botanique, les primordia sont des renflements à la surface du méristème. Ces renflements se produisent dans des zones particulières du méristème, marquées par une forte activité mitotique accompagnée de phénomènes de différenciation cellulaire.
GibbérellineLes gibbérellines (de Gibberella fujikuroi) sont une famille de phytohormones. Le composé actif est appelé acide gibbérellique. Les gibbérellines sont nommées G ou Ga suivi d'un nombre (de 1 à 110). La Ga3 est la mieux connue. Elle fut mise en évidence pour la première fois par le phytopathologiste Eiichi Kurosawa en 1926, chez Gibberella fujikuroi (Ascomycète parasite du riz qui allonge exagérément les tiges). Entre 1935 et 1938, Teijiro Yabuta (1888-1977) isole et purifie la substance à l'origine de la maladie bakanae.
Langage des fleursvignette|Langage des Fleurs par A. Mucha, 1900 Le don de fleurs existe dans la plupart des civilisations, qu'il constitue un cadeau ou un acte religieux. Dans certaines cultures, on accorde au langage des fleurs une symbolique particulière, en donnant à chacune une signification. Ainsi, la composition d'un bouquet peut être guidée par des questions de couleurs et de parfums, ou par le sens prêté à chaque fleur. Les significations des fleurs ont évolué au cours du temps et ne sont pas les mêmes selon les cultures et les individus.
MonocotylédoneLes Monocotylédones sont, écrit simplement, les plantes dont la plantule issue de la germination d'une graine, ne présente tout d'abord qu'une seule feuille, appelée cotylédon ou parfois improprement, préfeuille (ou éophylle). Plus en détail, les Monocotylédones, Monocotyledonae, classe des Liliopsida selon la classification de Cronquist ou le super-ordre des Lilianae selon les classifications APG III et APG IV, sont un groupe monophylétique Kusoff R. & C.S. Gasser, « Recent progress in reconstructing Angiosperm phylogeny », Trend in Pl.