AmitābhaAmitābha, Amitāyus ou encore Amida, en japonais 阿弥陀, est un bouddha du bouddhisme mahayana et vajrayana. Il règne sur la « Terre pure Occidentale de la Béatitude » (sanskrit: Sukhāvatī, chinois: Xīfāng jílè shìjiè, ja.: saihō goraku sekai 西方極樂世界), un monde merveilleux, pur, parfait, libre de mal et de souffrance. Cette terre pure, lieu de refuge en dehors du cycle des transmigrations — équivalent du nirvāņa selon certaines conceptions — est au centre des croyances et pratiques des écoles de la Terre pure.
TiantaiL'école Tiantai (天台宗, pinyin : Tiāntái zōng) est une école chinoise du bouddhisme mahâyâna apparue au , dont l'interprétation des sutras et les élaborations spéculatives exercèrent une grande influence sur le développement du bouddhisme en Chine, au Japon et en Corée. Le moine Zhiyi (538-597) des Sui est considéré comme le principal auteur de cette doctrine, que la tradition de l'école fait remonter à Nāgārjuna dont certains concepts ont inspiré Zhiyi et ses deux prédécesseurs, Huiwen et Huisi.
Buddhist ethicsBuddhist ethics are traditionally based on what Buddhists view as the enlightened perspective of the Buddha. The term for ethics or morality used in Buddhism is Śīla or sīla (Pāli). Śīla in Buddhism is one of three sections of the Noble Eightfold Path, and is a code of conduct that embraces a commitment to harmony and self-restraint with the principal motivation being nonviolence, or freedom from causing harm. It has been variously described as virtue, moral discipline and precept.
DharaniUne dharani (IAST: dhāraṇī) est une sorte de mantra, étant comme celui-ci considérée avoir une puissance magique. Ces deux termes peuvent même être synonymes, bien qu'ils soient souvent utilisés dans des contextes différents, une dhāraṇī pouvant être dénuée d'intention spirituelle et confiner à la simple sorcellerie. Tout comme dharma, le mot dhāraṇī provient de la racine sanskrite dhar qui signifie porter ou tenir. Dharaṇī, sans la diacritique sur le premier a, est le nom de la terre en tant que déité.
Shingonvignette|200px|Kūkai, fondateur de l'école Shingon est une école bouddhiste japonaise ésotérique, fondée au par le moine Kūkai (空海) qui reçut le titre posthume de Kōbō Daishi (弘法大師), le grand diffuseur de la Loi. Le mot Shingon signifie « parole de vérité »; c'est la traduction japonaise du mot sanskrit mantra, qui désigne l'incantation en Inde. Cette école est, avec l'école Tendai, une des deux écoles à pratiquer le bouddhisme tantrique au Japon.
Sūtra du Lotusthumb|Commentaire du Sūtra du Lotus datant de 615, copie attribuée au prince japonais Shōtoku. Le Sūtra du Lotus est l'un des plus importants sūtra dans le bouddhisme mahāyāna. Le titre complet est, en sanskrit, सद्धर्मपुण्डरीकसूत्र soit. On connaît en fait ce sûtra par sa version sanskrite ainsi que par différentes traductions en chinois. Il s'agit d'un sūtra très populaire en Chine et au Japon. Certaines de ses parties comptent peut-être parmi les plus anciens sūtra du mahāyāna.
Maha Vairochana Sutravignette|Grand Buddha (Buddha Daibutsu) de Kamakura, au Japon. Le Maha Vairochana Sutra (IAST Mahāvairocana sūtra), Mahavairochana tantra, ou Mahavairochana sutra est l'un des deux soutras essentiels des écoles tantriques tibétaines et japonaises (Shingon et dans une moindre mesure Tendai). Il est associé au Kalachakraindriya Sutra dans les écoles tibétaines et au Vajrashekhara Sutra dans l'école Shingon.
AbhishekaAbhisheka (IAST; abhiṣeka) est un terme sanskrit comparable à pūjā, yajña et ārtī qui désigne une activité dévotionnelle, un rite de passage et/ou un rite ou un rituel religieux. Dans cette gamme de sens, l'abhisheka est commun à toutes les confessions dharmiques telles que l'Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme. vignette|Rituel abhisheka à Agara, Karnataka. Labhisheka, également appelé abhishekam, est effectué par des prêtres, par des libations sur l'image de la divinité adorée, au milieu de la récitation de mantras.
ShubhakarasimhaŚubhakarasimha,637-735, célèbre moine bouddhiste indien, un des trois grands maîtres tantriques de l'ère Kaiyuan de la dynastie des Tang, fondateurs de l'école tantrique (Zhēnyán zōng 真言宗) en Chine. Son nom signifie le Lion purificateur, en chinois Jìngshīzi 净狮子, mais le nom Shànwúwèi 善无畏 est très connu. Il transmit essentiellement les rites des mandalas du garbhadhātu.
Shugendōvignette|290px|Pratiquants du shugendō dans les monts Kumano. Le est une tradition spirituelle millénaire japonaise (fortement influencée par le bouddhisme Vajrayana) où la relation entre l'homme et la nature est primordiale. signifie littéralement , ou voie de l'acquisition de la siddhi. Il porte sur l'ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements d'autres philosophies orientales (animisme, shintoïsme, taoïsme, confucianisme). Le but du shugendō est le développement d'expériences de pouvoirs spirituels (gen) par la pratique (dō) vertueuse de l'ascèse (shu).