Les (passériformes ou passereaux) forment le plus grand ordre de la classe des oiseaux. Le taxon regroupe en effet plus de la moitié des espèces d'oiseaux. La classification est sujette à une révision permanente, mais les passereaux, parmi les oiseaux modernes, sont généralement distingués des perroquets, des colious, des rapaces nocturnes, des faucons, des pics, des colombes, des grues, des flamants, des cigognes, des grèbes, des plongeons, des manchots et autres clades moins familiers, au sein desquels les regroupements sont eux-mêmes sans cesse remis en cause.
Les passériformes présentent la plus large gamme d'espèces parmi les vertébrés : il y en a dans la classification de référence (, 2016) du Congrès ornithologique international, soit à peu près le double du nombre d'espèces de l'ordre le plus vaste parmi les mammifères, les rongeurs.
Seules certaines variétés de passereaux sont reconnues comme domestiques par la législation française dans la liste officielle du ministère de l'Environnement français.
thumb|upright|left|Troglodyte des marais (Cistothorus palustris) utilisant son arrangement anisodactyle.
Beaucoup de passereaux sont des oiseaux chanteurs qui ont des muscles complexes pour contrôler leur syrinx ; tous ouvrent leur bec pour se faire nourrir lorsqu'ils sont au nid.
Ils ont quatre doigts, trois vers l'avant et un vers l'arrière (le pouce). Ils sont donc anisodactyles.
La plupart des passereaux sont de taille plus petite que les oiseaux des autres ordres.
Le Grand Corbeau est le passereau le plus lourd et le plus grand, tandis que le plus petit est le Microtyran à queue courte. Il est possible que le Xénique de Stephens ait été l'oiseau à l'aire de répartition la plus réduite et le seul passereau incapable de voler.
thumb|right|Un zostérops à dos gris (Zosterops lateralis), passereau océanien.
Comme tous les oiseaux, les passereaux peuvent normalement héberger de nombreux micro-organismes parasites ou pathogènes (microchampignons, bactéries, virus...) responsables de zoonoses.