Résumé
En neuroanatomie, un sillon ou sulcus en latin scientifique (pl. sulci) est une dépression linéaire de la surface du cortex. Les dépressions les plus importantes sont aussi appelées des scissures. Les sillons qui apparaissent les premiers lors du développement embryonnaire formeront les sillons primaires ou scissures. Ils sont faciles à identifier chez tous les individus et servent à définir les frontières entre les lobes cérébraux (lobes frontal/pariétal, frontal/temporal). La scissure interhémisphérique est la première à apparaître puis viennent la scissure de Sylvius (à partir de la de gestation) et la scissure de Rolando (vers la ). La topologie fine des sillons cérébraux est très variable d'un individu à l'autre mais il est possible d'identifier des figures constantes se retrouvant chez tous les sujets. Ce sont ces sillons constants qui serviront à définir une parcellisation des hémisphères en lobes et en gyri. Il faut savoir que ce sont des frontières théoriques car souvent, les sillons forment des dépressions linéaires discontinues, interrompues par des plis de passage. En s'inspirant de la présentation de Houdé, Mazoyer et Tzourio-Mazoyer, l'anatomie corticale externe peut être décrite ainsi : Scissure de Sylvius, ou sillon latéral (en terminologie internationale) traverse le cerveau horizontalement en montant vers l'arrière Scissure de Rolando, ou sillon central (en term. inter.), traverse le cerveau verticalement, perpendiculairement à la scissure de Sylvius Incisure préoccipitale de Meynert Sillon occipital antérieur sert de frontière au lobe temporal sur l'avant et au lobe occipital vers l'arrière Scissure calloso-marginale, composée du sillon cingulaire et du sillon marginal, limite par le haut le lobe limbique (gyrus cingulaire) et par le bas le lobe frontal Sillon sous-pariétal, c'est le pendant postérieur de la scissure calloso-marginale, délimitant lobe limbique et lobe pariétal Sillon pariéto-occipital permet de séparer le lobe occipital du lobe pariétal Sur la surface inférieure des hémisphères, le lobe temporal n'a pas de limite marquée avec le lobe occipital.
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