vignette|350px|Carte des plans du hoshukin-ron pour une potentielle attaque de l'Union soviétique. Les dates indiquées sont les années d'acquisitions japonaises du territoire.
La est une doctrine politique de l'empire du Japon qui pose que la Mandchourie et la Sibérie appartiennent à la sphère d'influence du Japon et que la valeur potentielle pour l'empire japonais de l'expansion économique et territoriale dans ces régions est plus importante qu'ailleurs. Ses partisans sont parfois appelés « Groupe d'attaque vers le Nord ». Elle est largement soutenue par l'armée impériale japonaise durant la période de l'entre-deux-guerres mais est abandonnée en 1939 après la défaite en Mongolie à la bataille de Khalkhin Gol (appelé « incident de Nomonhan » au Japon). Elle est diamétralement opposée à celle du selon laquelle c'est l'Asie du Sud-Est et les îles du Pacifique qui doivent être les objectifs du Japon pour s'emparer des ressources des colonies européens de ces régions et neutraliser les forces occidentales dans le Pacifique.
Depuis la première guerre sino-japonaise dans les années 1890, la doctrine du hokushin-ron commence à dominer la politique étrangère du Japon. Elle est à l'origine de l'invasion de Taïwan de 1895 et du traité d'annexion de la Corée de 1910. Après la guerre russo-japonaise (1904-1905), le maréchal Yamagata Aritomo, un des architectes idéologiques politiques et militaires du hokushin-ron, trace les lignes d'une stratégie de défense contre la Russie. Le livre blanc de sur la défense nationale envisage deux stratégies : le nanshin hokushin ron (défense au Sud et avancée au Nord) et le hokushu nanshin ron (défense au Nord et avancée au Sud). Il y a alors d'intenses discordes au sein du Japon sur ces deux stratégies divergentes. Après la Première Guerre mondiale, les troupes japonaises sont déployées en Extrême-orient russe dans le cadre de l'intervention en Sibérie durant la guerre civile russe et avec l'espoir que le Japon puisse être libéré d'une future menace russe en lui détachant la Sibérie pour former un État tampon indépendant.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
L’ ou du Kwantung ou du Kantō, est un groupe d’armées de l’armée impériale japonaise. Créé en 1906 comme force de sécurité pour la péninsule du Guandong et la après la guerre russo-japonaise de 1904-1905, ce qui n'était qu'une force de garnison s'est transformé en un groupe d'armées pendant l'entre-deux-guerres pour soutenir les intérêts japonais en Chine, en Mandchourie et en Mongolie.
vignette|Billet de banque japonais de 10 sens d'avant-guerre représentant le monument au Hakkō ichiu érigé à Miyazaki. est un slogan politique de l'empire du Japon utilisé de la guerre sino-japonaise (1937-1945) à la Seconde Guerre mondiale et popularisé dans un discours du Premier ministre du Japon Fumimaro Konoe le . Le terme hakkō ichiu est inventé au début du par l'activiste et nationaliste Tanaka Chigaku de la secte bouddhiste Nichiren qui le façonne à partir de fragments d'une déclaration attribuée par la chronique Nihon shoki au légendaire premier empereur du Japon Jinmu à l'époque de son ascension.
Kantokuen (関特演, from 関東軍特種演習, Kantōgun Tokushu Enshū, "Kwantung Army Special Maneuvers") was an operational plan created by the General Staff of the Imperial Japanese Army for an invasion and occupation of the Russian Far East, capitalizing on the outbreak of the Soviet-German War in June 1941. Involving seven Japanese armies and a major portion of the empire's naval and air forces, it would have been the largest combined arms operation in Japanese history up to that point, and one of the largest of all time.