Concept

Esclavage en Grèce antique

Résumé
thumb|Jeune esclave présentant une boîte à bijoux à sa maîtresse assise, stèle funéraire, vers -430/-410, British Museum. L’esclavage a été une composante essentielle du développement du monde grec antique pendant toute son histoire. Il est considéré par les Anciens non seulement comme indispensable, mais encore comme naturel : même les stoïciens ou les premiers chrétiens ne le remettent pas en cause. thumb|Maître (à droite) et esclave (à gauche) dans une comédie phlyaque, cratère en calice à figures rouges de Sicile, vers 350-340 , musée du Louvre. Le grec ancien possède un grand nombre de mots pour désigner l’esclave, dont beaucoup demandent un contexte pour éviter toute ambiguïté. Chez Homère, Hésiode ou Théognis de Mégare, l'esclave est appelé / dmốs. Le sens du mot est général, mais il désigne plus particulièrement des prisonniers de guerre pris comme butin. À l'âge classique, on le nomme / andrápodon (littéralement « qui a des pieds d’homme », par opposition à / tetrapodon, le quadrupède, c'est-à-dire le bétail). Dans un contexte militaire, le terme désigne le prisonnier en tant que part du butin, c'est-à-dire en tant que bien. Le mot le plus courant est sans doute / doûlos (dérivé du mycénien do-e-ro, 𐀈𐀁𐀫 en linéaire B), employé par opposition à l'homme libre ( / eleútheros) et plus particulièrement au citoyen ( / polítês). La / douleia désigne le rapport de soumission de l'esclave à son maître, mais aussi celle des enfants par rapport à leur père ou celle des citoyens aux magistrats. Le terme / oikétês est également employé : littéralement, « celui qui habite la maison », par extension, le « domestique ». Les autres termes utilisés sont beaucoup moins précis et nécessitent un contexte : / therápôn : chez Homère, le mot désigne l'écuyer (Patrocle est ainsi le therapôn d'Achille et Mérion celui d'Idoménée) ; à l'âge classique, il désigne le serviteur ; / akólouthos, littéralement, le « suivant », « celui qui escorte » ; / pais, littéralement « enfant », emploi que l'on peut rapprocher de celui de « boy » ; / sôma, littéralement « corps », employé dans le contexte de l'affranchissement.
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