Stoïcismevignette|Buste de Zénon de Kition, le fondateur du stoïcisme. Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition à la fin du à Athènes. Le stoïcisme est une philosophie de l'éthique personnelle influencée par son système logique et ses vues sur le monde naturel. Selon ses enseignements, en tant qu'êtres sociaux, la voie de l’eudaimonia (, le bonheur, la prospérité) pour les êtres humains consiste à accepter le moment tel qu'il se présente, à ne pas se laisser contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à œuvrer avec les autres et à les traiter de manière juste et équitable.
PhysicalismeLe physicalisme, d'après le néologisme allemand « Physikalismus » forgé vers 1930 par Rudolf Carnap, est la thèse, ou doctrine, selon laquelle toutes les connaissances sont réductibles, au moins théoriquement, aux énoncés de la physique. Les sciences humaines et sociales dont l'art, tout comme les sciences de la nature, qui ont chacune leur vocabulaire et leurs concepts spécifiques, pourraient être retranscrites dans la langue de la physique.
Problème des universauxEn métaphysique, le problème des universaux est la question de savoir si les propriétés existent, et si oui, ce qu'elles sont. Les propriétés sont des qualités ou relations que partagent deux ou plusieurs entités. Ces divers types de propriétés, telles que qualités et relations sont désignés sous le nom « universaux ». On peut par exemple imaginer trois porte-gobelets sur une table qui ont en commun la qualité d'« être circulaire » ou d'« illustrer la circularité » ou deux filles qui ont en commun d'« être la fille de Michel ».
PhénomèneUn phénomène est la manière dont une chose, un fait du monde physique (objet, action...), psychique (émotion, pensée...) ou social (produit d'interactions sociales) se manifeste à la sensibilité d'un être vivant. Certains phénomènes de la physique, tels le magnétisme, la lumière ultra-violette, les rayons X, etc. n'affectent pas de la même manière la sensibilité des différents êtres vivants. Le mot phénomène vient du latin , emprunté au grec , « phénomène naturel », dérivé du verbe , « faire paraître, faire voir, rendre visible ».
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Ontologie (philosophie)L'ontologie est une branche de la philosophie et plus spécifiquement de la métaphysique qui, dans son sens le plus général, s'interroge sur la signification du mot « être ». est une question considérée comme inaugurale, c'est-à-dire première dans le temps et première dans l'ordre de la connaissance. Elle est celle des premiers penseurs de la Grèce antique, tels Parménide et Platon. Elle déborde très largement le strict cadre de la métaphysique qui, née chez Aristote, étudie les différentes modalités et propriétés de l'être (ne posant déjà plus de problème en soi), avec quoi on a tendance à la confondre.
Accident (philosophie)L'accident (grec ancien : συμβεβηκός, symbebèkos ; latin : accidens) est un concept de philosophie qui désigne ce qui appartient à une substance de façon non nécessaire. Contrairement à la substance, l'accident n'existe pas par soi, mais dans un autre. Il est variable et peut cesser de se trouver dans une substance sans que la substance en soit détruite pour autant. Central dans la métaphysique et la logique d'Aristote, le concept d'accident est largement repris, commenté et approfondi par les philosophes médiévaux.
Identité (philosophie)L’identité est un terme désignant plusieurs formes de relations, en logique, en métaphysique et en psychologie. On distingue l'identité comme relation d'un être à lui-même (« identité numérique » : le fait d'être un), de l'identité comme ressemblance extrême entre deux êtres (« identité qualitative »), et de l'identité comme ce qui fait le caractère d'un sujet dans son devenir temporel (« identité personnelle »). On parle également d'identité pour désigner l'appartenance de plusieurs êtres à une même espèce ou sorte (« identité spécifique »).
AbsurdeEn philosophie et en littérature, mais aussi au théâtre ou au cinéma, labsurde se traduit par une idée ou un concept dont l'existence paraît injustifiée. Il résulte donc de la contradiction d'un système par le fait. L'étymologie du mot absurde vient du latin absurdus qui signifie « dissonant » (cf. Cicéron, De oratore, III, définition) C'est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. C'est la difficulté de l'Homme à comprendre le monde dans lequel il vit.
HypokeimenonL'hypokeimenon (en grec ancien, ὑποκείμενον) est la substance, ou le sujet, d'un objet. Il s'agit d'un concept de philosophie métaphysique inventé par Aristote. Aristote définit, dans le livre Z de sa Métaphysique, les quatre sens de la substance (ousia). Il s'agit ou bien de la quiddité (c'est-à-dire de sa détermination, sa forme), ou bien d'un universel, ou bien d'un genre, ou bien d'un substrat (hypokeimenon). Lhypokeimenon a donc à la fois le sens de substance, et plus particulièrement, de substrat.