vignette| Pile de bois de feu à côté d'un bâtiment vignette| Pile de bois de feu fendu et un maul pour le fendage, République Tchèque Les expressions : bois de feu, bois à brûler, bois de chauffage, bois de bûche, désignent tout matériau en bois ramassé et utilisé comme combustible . Généralement, le bois de feu n'est pas hautement transformé et se présente sous la forme d'une sorte de bûche ou de branche reconnaissable, par rapport à d'autres formes de combustible ligneux comme les granulés ou les copeaux. Le bois de feu peut être séché (sec) ou non séché (frais/humide). Il est généralement classé comme feuillus ou résineux. Le bois de corde est du bois de feu pouvant être enstérés (mis en corde), par opposition à la charbonnette de faible dimension qui autrefois était la matière première du charbon de bois (aussi la plus petite catégorie de bois de feu, de 5 à 20 cm de tour). Le bois de feu est une ressource renouvelable. Cependant, la demande pour ce combustible peut dépasser sa capacité à se régénérer au niveau local ou régional. Les bonnes pratiques forestières et l'amélioration des dispositifs utilisant du bois de feu peuvent améliorer l'approvisionnement local en bois. Déplacer du bois de feu sur de longues distances peut potentiellement transporter des maladies et des espèces envahissantes. En France un tiers des prélèvements forestier va à une utilisation comme bois de feu en auto-approvisionnement, soit 20 millions de mètre cube; à cela il faut ajouter 5 millions de mètre cube, passant par la filière bois (au total 561 kilotonnes); c'est de loin la première utilisation du bois. vignette|Antoine Perrot L'Île Louviers sous la neige, 1830, musée Carnavalet.. En 1816, l'île Louviers était encore inhabitée et servait d'immense chantier de bois à brûler pour les Parisiens À Paris, le commerce des bois de charpente et d'industrie n'était pas dans les mêmes mains que celui des bois de chauffage; mais, bien que complètement libres, l'un et l'autre se constituèrent en syndicat, et les négociants pourvurent, à frais communs, aux dépenses qu'entrainent l'exercice du flottage et la surveillance des ports.
Satoshi Takahama, Amir Yazdani