Résumé
vignette|droite|Une lueur d'espoir, photographie allégorique par Charles Gilhousen, vers 1915. L’espoir est une disposition de l'esprit humain reposant sur l'attente d'une situation meilleure à celle existante. Considéré comme une émotion, voire comme une passion, l'espoir est à ce titre opposé au désespoir. Ayant fait l'objet de nombreuses études philosophiques, le mot « espoir » est à distinguer du mot « espérance », alors qu'il est au contraire coutume de considérer les deux termes comme synonymes. Dans la mythologie grecque, le mythe de Pandore, relaté par Hésiode dans la Théogonie et Les Travaux et les Jours raconte comment les dieux se vengent des mortels en leur envoyant la première femme, Pandore, qui ouvre le couvercle de la jarre où sont enfermés tous les maux. Les maux s'échappent et accablent l'humanité, mais Pandore referme la jarre juste à temps pour y conserver l'espoir (ἐλπίς, elpis). Dans la religion romaine, l'espérance (en latin spes) est aussi une déesse allégorique, Spes. Espérance (vertu) Dans le catholicisme, l'interprétation du Nouveau Testament conduit à distinguer plusieurs vertus théologales qui ont pour but de guider les catholiques dans leurs rapports au monde et à Dieu : l'une de ces vertus est l'espérance. Le théologien protestant Jacques Ellul estime qu'il est fondamental non seulement de distinguer "espérance" et "espoir" mais de les opposer. Il identifie l'espoir à l'illusion que tout peut s'arranger sans la présence de Dieu. Or, selon lui, l'espérance n'a de place que quand une situation est jugée désespérée : En France, la sagesse populaire réfléchit sur l'espoir par le biais de proverbes comme : « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir » ou au contraire « L'espoir fait vivre ». Des expressions comme « faux espoirs », « espoirs trompeurs » ou « espoirs déçus » mettent en avant le fait que dans certaines situations les espoirs peuvent donner des illusions. À la Renaissance, le philosophe français René Descartes considère l'espérance comme une passion et l'évoque en 1649 dans son traité Les Passions de l'âme (articles 58, 165, 173).
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