VésicantUn produit chimique vésicant a la propriété d'irriter gravement la peau, les yeux et les muqueuses en particulier les voies respiratoires de manière irréversible. C'est la propriété de certaines armes chimiques, comme le gaz moutarde, largement utilisé pendant la Première Guerre mondiale. On retrouve également les lewisites, encore plus agressives, et les oximes de phosgène (aussi appelé simplement CX) qui ont la particularité de blanchir la peau et de ne se manifester qu'au bout d'un certain temps : ainsi l'exposition est plus longue et les effets plus graves encore.
Bataille d'Ypres (1915)La deuxième bataille d'Ypres est une bataille de la Première Guerre mondiale opposant la armée allemande aux troupes alliées britanniques, belges et françaises du au . Cette bataille est la seconde tentative allemande pour prendre le contrôle de la ville flamande d'Ypres en Belgique, après celle de l'automne 1914. C'est lors de ces combats que l'armée allemande utilise pour la première fois des gaz de combat toxiques à grande échelle sur le front de l'Ouest.
CyclosarinLe 'cyclosarin' ou GF (cyclohexyl methylphosphonofluoridate) est une substance extrêmement toxique utilisée en tant qu'arme chimique et dérivée du sarin. Il appartient à la famille de la série G des agents neurotoxiques, un groupe d'armes chimiques découvert et synthétisé par une équipe scientifique allemande dirigée par le en 1939. Il a également été étudié par le Royaume-Uni et les États-Unis dans les années 1950.
Gaz lacrymogènevignette|Corps de grenades lacrymogènes utilisées à Istanbul en 2013. Un agent lacrymogène est un composé chimique qui provoque une irritation ou un écoulement lacrymal (larmes). N'importe quelle substance ayant cet effet peut être appelée « lacrymogène ». Cependant, un gaz lacrymogène est une substance chimique choisie pour sa faible toxicité et qui est considérée comme une arme non létale.
Gaz de combat de la Première Guerre mondialeLes gaz de combat de la Première Guerre mondiale regroupaient une vaste gamme de composés toxiques allant du gaz lacrymogène relativement bénin aux mortels phosgène et dichlore (appelé bertholite par l'armée française) en passant par le gaz moutarde. Cette guerre chimique est un composant majeur de la première guerre totale. On estime qu'environ 4 % des morts ont été causées par les gaz. Contrairement à la plupart des autres armes, il était possible de développer des contre-mesures efficaces à ces gaz ce qui mena les deux camps à se livrer une course acharnée pour créer de nouveaux composés.