Concept

Spectrométrie de masse à trappe orbitale

Résumé
La spectrométrie de masse à trappe orbitale consiste en l'utilisation d'un Orbitrap (nom commercial) qui permet le piégeage des ions par un champ électrostatique. Ces ions possèdent une fréquence d'oscillation axiale variable en fonction de leur ratio masse sur charge, ce qui permet de les séparer. L'Orbitrap est composée d'une électrode centrale ainsi qu'une électrode externe en forme de cylindre. L'électrode centrale coaxiale à l'axe interne piège les ions dans un mouvement orbitale. Un spectre de masse peut être généré à partir du détecteur qui convertit l'image du courant induit des ions piégés en spectre de fréquence en utilisant la transformée de Fourier. En 1923, Kingdon développait le principe de la trappe orbitale où des ions étaient piégés par des champs électrostatiques. Ce piège se compose d’un fil central muni d’une électrode cylindrique externe. Knight ajoute en 1981 une électrode externe modifiée, soit un terme quadrupolaire axial, qui permet le déplacement des ions sur l’axe du piège. À cette époque, ces pièges à ions n’étaient pas destinés à être utilisé pour la spectrométrie de masse. Au courant des années 1990, le groupe du Alexander A. Makarov ont contribué à de nombreuses études pour inventer l’analyseur à trappe orbitale. En 2005, le premier spectromètre de masse à trappe orbitale commercial par Thermo Fischer a été introduit. De nouveaux appareils ont également été lancés depuis possédant de meilleures performances. vignette|Figure 1. Représentation des électrodes de l’Orbitrap. (E1) électrode externe, (E2) électrode centrale.|269x269px vignette|270x270px|Figure 2. MALDI couplé avec comme injecteur des lentilles électrostatiques accélératrices. Le spectromètre de masse à trappe ionique est formé de 3 composantes principales : la trappe ionique, l’injecteur et le détecteur. La trappe ionique est formée de deux électrodes; une électrode centrale en forme de fuseau et une électrode extérieure en forme de baril, toutes deux alignées le long de l’axe horizontal tel qu’illustré dans la figure 1.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.