Le théorie de la vérité-correspondance ou correspondantisme est une conception épistémologique selon laquelle la vérité ou la fausseté d'une proposition dépend de ses rapports avec le monde : une proposition sera dite vraie si elle décrit adéquatement un état de choses « réel ». L'expression de « vérité-correspondance » a émergé au , mais il s'agit là d'une conception classique en philosophie de la connaissance qu'on peut faire remonter à l'Antiquité grecque.
La théorie de la vérité-correspondance s'oppose en particulier au cohérentisme qui conçoit que la vérité d'une théorie dépend de sa cohérence logique, autrement dit de son absence de contradiction, et non pas de son adéquation avec le monde comme le défend la théorie correspondantiste. Ces deux théories s'opposent sur la nature du rapport entre la connaissance et le monde. Définir la vérité comme cohérence, plutôt que comme correspondance, permet à certains auteurs, comme Leibniz, de maintenir le point de vue selon lequel une connaissance absolue est possible.
Les tenants d'une conception de la vérité en tant qu'adéquation avec le monde sont le plus souvent aussi des partisans d'une conception réaliste du monde, affirmant son existence indépendamment de nos perceptions. Toutefois, on peut soutenir une conception de la vérité en tant que correspondance tout en partageant une position idéaliste.
Bertrand Russell, défenseur d'une position « correspondantiste » de la vérité, a proposé un argument à l'encontre de la définition de la vérité comme cohérence dans le domaine scientifique. Il arrive que deux ou plusieurs hypothèses scientifiques soient également capables de rendre compte de tous les faits connus sur une question. Or, si deux hypothèses sont incompatibles, elles ne peuvent être toutes les deux vraies. La définition de la vérité comme cohérence n'est donc pas suffisante pour justifier la vérité d'une hypothèse. Toutefois, Willard Quine tirera une autre conclusion de cet argument, en faveur d'une ontologie relativiste.
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Le théorie de la vérité-correspondance ou correspondantisme est une conception épistémologique selon laquelle la vérité ou la fausseté d'une proposition dépend de ses rapports avec le monde : une proposition sera dite vraie si elle décrit adéquatement un état de choses « réel ». L'expression de « vérité-correspondance » a émergé au , mais il s'agit là d'une conception classique en philosophie de la connaissance qu'on peut faire remonter à l'Antiquité grecque.
La philosophie occidentale désigne la pensée philosophique et son élaboration en Occident, se distinguant ainsi de la philosophie orientale ou d'autres tendances diverses observées chez plusieurs peuples autochtones. Le terme est récent et est inventé pour désigner la pensée philosophique de la civilisation occidentale depuis ses racines grecques, en Grèce antique (voir philosophie antique) et couvrant éventuellement une grande partie du globe incluant l'Amérique du Nord et l'Australie.
"Pragmaticism" is a term used by Charles Sanders Peirce for his pragmatic philosophy starting in 1905, in order to distance himself and it from pragmatism, the original name, which had been used in a manner he did not approve of in the "literary journals". Peirce in 1905 announced his coinage "pragmaticism", saying that it was "ugly enough to be safe from kidnappers" (Collected Papers (CP) 5.414). Today, outside of philosophy, "pragmatism" is often taken to refer to a compromise of aims or principles, even a ruthless search for mercenary advantage.