Concepts associés (15)
Philosophie
La philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Noumène
Le noumène désigne : la réalité tangible la virtualité intelligible dans le sens originel utilisé par Platon ; ce qui est au-delà de l'expérience qui en est faite (ou noème) dans le sens détourné à dessein par Emmanuel Kant. La philosophie traite ensuite de la possibilité pour le noumène d'être entièrement expérimenté, extrémité envisageable pour Edmund Husserl mais pas pour Kant. Le noumène (en grec ancien / nooúmenon) est un terme employé à l'origine par Platon pour désigner les « Idées », c'est-à-dire la réalité intelligible (par opposition au monde sensible), accessible à la connaissance rationnelle.
A priori et a posteriori
A priori (ou à priori selon l'orthographe rectifiée de 1990) et a posteriori (ou à postériori) sont un couple de concepts utilisés en philosophie et notamment en philosophie de la connaissance. Une connaissance est a priori lorsqu'elle est indépendante de l'expérience sensible et logiquement antérieure. Emmanuel Kant soutient qu'il s'agit d'une connaissance « indépendante de l'expérience ». A contrario, une connaissance a posteriori est empirique, c'est-à-dire qu'elle est « issu[e] de l'expérience » (Kant).
Critique de la raison pure
La Critique de la raison pure, en allemand, Kritik der reinen Vernunft, est une œuvre d'Emmanuel Kant, publiée en 1781 et remaniée en 1787. Elle est considérée comme son œuvre majeure, la plus lue, peut-être la plus difficile, la plus commentée, la plus étudiée et la plus influente. Incomprise à son origine, elle donne rapidement prise à une littérature de controverse. Ce livre examine et confronte les possibilités et limites de la raison et de la métaphysique dans l'objectif d'.
Idéalisme allemand
vignette|Les philosophes de l'idéalisme allemand. Kant (en haut à gauche), Fichte (en haut à droite), Schelling (en bas à gauche), Hegel (en bas à droite) Lidéalisme allemand est le nom générique que l'on donne à un ensemble de philosophies développées en Allemagne à la fin du et au début du . Ses principaux représentants sont : Emmanuel Kant (1724-1804), Johann Gottlieb Fichte (1762-1814), Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) et Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling (1775-1854).
Réalisme (philosophie)
En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l’existence et l’indépendance du monde. L’existence signifie qu’il y a un monde extérieur au sujet, et l’indépendance, que ce monde n’a pas besoin d’être relié à un sujet pour exister. Le réalisme affirme que le monde est une chose et que nos représentations en sont une autre. Ainsi conçu, le réalisme s'oppose à l'idéalisme, lequel soutient que le monde n’est qu’une représentation et n’a pas d'existence autonome.
Sujet (philosophie)
Le sujet est, en logique, la partie de la proposition à laquelle est attribuée un prédicat. En métaphysique, le sujet est l'être réel doté de qualités et qui produit des actes. Le sujet est à la fois ce qui est objet de la pensée et de la connaissance et le support de certaines autres réalités (actes, conscience, perception, droit, etc.). D'une part, l'idée de sujet en tant que telle renvoie à une réalité dont on peut dire qu’on lui attribue certaines qualités (corporelles, psychiques, morales, juridiques, etc.
Réalisme naïf
Le réalisme naïf est une forme de réalisme qui soutient que les objets du réel existent tels qu'ils sont perçus. Aux yeux du réaliste naïf, le monde extérieur à la perception est exactement tel que la perception le représente. Ainsi compris, ce n'est pas à proprement parler une position philosophique ; c'est une conception spontanée critiquée par l'analyse philosophique et scientifique. Le réalisme naïf est contesté à la fois par les idéalismes et les réalismes critiques (direct ou indirect).
Idéalisme (philosophie)
vignette| ― Thomas Nagel En philosophie, lidéalisme est la position selon laquelle toute réalité se ramène à des déterminations de l'esprit, qu'il s'agisse d« idées », de représentations mentales ou de déterminations plus subjectives comme les « expériences sensibles » ou les sensations. Position théorique sur la nature du monde et de la connaissance, l'idéalisme philosophique ne doit pas être confondu avec l'aspiration à un idéal éthique concernant la société.
Idéalisme absolu
vignette|Portrait de Hegel, réalisé en 1831. L'idéalisme absolu est une philosophie ontologique moniste attribué à G. W. F. Hegel. C'est le compte rendu de Hegel de comment l'être est en fin de compte compréhensible comme un tout. Hegel affirme que pour que le sujet pensant soit capable de connaître son objet, il doit y avoir une identité entre la pensée et l'être. Autrement, le sujet n'aurait jamais accès à l'objet et nous n'aurions aucune certitude sur n'importe laquelle de nos connaissances du monde.

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