Cet article résume l’histoire de la cryptologie de l’Antiquité à aujourd'hui. La cryptologie regroupe à la fois la cryptographie, associée aux techniques de chiffrement d’un message clair, et la cryptanalyse qui concerne l’analyse et le déchiffrement du message codé.
Le premier « document » chiffré connu remonte à l'Antiquité. Il s'agit d'une tablette d'argile, retrouvée en Irak, et datant du Un potier y avait gravé sa recette secrète en supprimant des consonnes et en modifiant l'orthographe des mots.
La première grande compilation des procédés cryptographique et stéganographique pratiqués durant l'Antiquité est celle du chapitre 31 de la Poliorcétique d'Énée le Tacticien, datant du
vignette|200px|La scytale, objet ancien utilisé pour le chiffrement.
Entre le et le semble attestée une technique de chiffrement par transposition, c'est-à-dire reposant sur le changement de position des lettres dans le message, en utilisant un bâton de diamètre déterminé appelé scytale. On enroulait en hélice une bande de cuir autour de la scytale avant d'y inscrire un message. Une fois déroulé, le message était envoyé au destinataire qui possédait un bâton identique, nécessaire au déchiffrement. Cependant, l'utilisation de la scytale lacédémonienne comme procédé cryptographique n'est explicitement affirmée que par Plutarque et Aulu-Gelle, auteurs de la fin de l'Antiquité, et n'est pas mentionnée par Énée le Tacticien : dès lors, la scytale a-t-elle véritablement été un procédé cryptographique ?
Aux alentours de -600, Nabuchodonosor, roi de Babylone, employait une méthode originale : il écrivait sur le crâne rasé de ses esclaves, attendait que leurs cheveux aient repoussé, et il les envoyait à ses généraux. Il suffisait ensuite de raser à nouveau le messager pour lire le texte. Il s'agit toutefois de stéganographie à proprement parler et non pas de cryptographie : l'information est cachée et non pas codée.
En utilisant cette technique, l'interception du message par un tiers est tout de suite remarquée.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Dans l'histoire de la cryptographie, l'ECM Mark II était une machine électro-mécanique de chiffrement à rotors utilisée par les États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1950. Cet appareil était aussi connu sous l'appellation SIGABA ou Converter M-134 par l'armée, ou CSP-889 par l'US Navy. Pour celle-ci, une version modifiée fut nommée CSP-2900. Comme beaucoup de machines de cette époque, elle utilisait un système électro-mécanique de rotors pour chiffrer les messages.
thumb|250px|Un fragment de la machine PURPLE. Le code 97 ou code PURPLE (« code VIOLET ») est une des méthodes de chiffrement utilisée par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 97 provient de son nom original en japonais : qui signifie approximativement « machine à écrire de type 97 pour les caractères européens » ou encore , soit « machine de chiffrement de type B ». La machine prenait en entrée des caractères européens et produisait une sortie chiffrée. Le 97 fait allusion à l’année 2597 du calendrier japonais, soit 1937.
In cryptography, a ciphertext-only attack (COA) or known ciphertext attack is an attack model for cryptanalysis where the attacker is assumed to have access only to a set of ciphertexts. While the attacker has no channel providing access to the plaintext prior to encryption, in all practical ciphertext-only attacks, the attacker still has some knowledge of the plaintext. For instance, the attacker might know the language in which the plaintext is written or the expected statistical distribution of characters in the plaintext.
This course introduces the basics of cryptography. We review several types of cryptographic primitives, when it is safe to use them and how to select the appropriate security parameters. We detail how
This course reviews some failure cases in public-key cryptography. It introduces some cryptanalysis techniques. It also presents fundamentals in cryptography such as interactive proofs. Finally, it pr
This course provides an overview of information security and privacy topics. It introduces students to the knowledge and tools they will need to deal with the security/privacy challenges they are like
Plonge dans les principes fondamentaux de la cryptographie, en mettant l'accent sur les défis de la gestion des clés et l'impact de l'avancement de la technologie sur la sécurité.
Current cryptographic solutions will become obsolete with the arrival of large-scale universal quantum computers. As a result, the National Institute of Standards and Technology supervises a post-quantum standardization process which involves evaluating ca ...
With the pervasive digitalization of modern life, we benefit from efficient access to information and services. Yet, this digitalization poses severe privacy challenges, especially for special-needs individuals. Beyond being a fundamental human right, priv ...
EPFL2023
Since the advent of internet and mass communication, two public-key cryptographic algorithms have shared the monopoly of data encryption and authentication: Diffie-Hellman and RSA. However, in the last few years, progress made in quantum physics -- and mor ...