Formation et évolution du Système solairevignette|Disque protoplanétaire de HL Tauri (image réalisée par l'Atacama Large Millimeter Array). La formation et l'évolution du Système solaire, le système planétaire qui abrite la Terre, sont déterminées par un modèle aujourd'hui très largement accepté et connu sous le nom d'« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Ce modèle a été développé au par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Les développements consécutifs à cette hypothèse ont fait intervenir une grande variété de disciplines scientifiques comprenant l'astronomie, la physique, la géologie et la planétologie.
Hypothèse de la nébuleuseL'hypothèse de la nébuleuse solaire est le modèle le plus communément accepté pour expliquer la formation et l'évolution du Système solaire. L'hypothèse suggère que le Système solaire s'est formé à partir de matière provenant d'une nébuleuse. Cette théorie a été développée par Emmanuel Kant et a été publiée dans son texte intitulé . Originellement appliqué seulement au Système solaire, ce processus de formation des systèmes planétaires est aujourd'hui largement considéré comme étant à l'œuvre dans l'ensemble de l'Univers.
(1) CérèsCérès, officiellement désignée par (1) Cérès (désignation internationale (1) Ceres), est une planète naine du Système solaire. C'est la seule planète naine située dans la ceinture d'astéroïdes et sa masse représente environ le tiers de la masse totale de cette ceinture. Son diamètre est d'environ . Elle est découverte le par Giuseppe Piazzi et porte le nom de la déesse romaine Cérès. Avec une magnitude apparente qui évolue entre 6,7 et 9,3 dans le spectre visible, Cérès n'est pas observable à l'œil nu.
Jupiter chaudvignette|Vue d'artiste de la planète (Osiris), un Jupiter chaud bien connu. vignette|Vue d'artiste de la planète Jupiter chaud de HD 188753 Un Jupiter chaud ou une Jupiter chaude (en anglais : hot Jupiter), aussi nommé quoique rarement planète jovienne épistellaire (epistellar jovian planet) ou pégaside (pegasid), est une planète géante gazeuse de masse comparable ou supérieure à celle de Jupiter () dont la température est supérieure à (~). Lorsque la température dépasse localement , on parle alors de .
PlanétésimalUn corps céleste constitué dans un disque protoplanétaire ou un disque de débris est appelé planétésimal. Il s'agit d'un concept introduit par l'une des principales théories actuellement acceptées en matière de formation des planètes, appelée hypothèse des planétésimaux de Viktor Safronov, qui repose sur la coalescence de grains de poussière en corps compacts d'au plus quelques dizaines de kilomètres de long susceptibles de s'attirer gravitationnellement pour constituer des protoplanètes de la taille d'une planète naine.
AccrétionL’accrétion est, en astrophysique, en géologie, en médecine et en météorologie, la constitution et l'accroissement d'un corps, d'une structure ou d'un objet, par apport et/ou agglomération de matière, généralement en surface ou en périphérie de celui-ci. L'accrétion désigne la capture de matière par un astre sous l'effet de la gravitation. L'accrétion a lieu dans de nombreux contextes astrophysiques, lorsqu'un objet compact est situé dans un environnement de matière diffuse, notamment : les étoiles en formation ; les planètes en formation ; les novae ; les trous noirs, en particulier dans les noyaux actifs de galaxies.
Migration planétaireUne migration planétaire, ou migration orbitale, a lieu lorsqu'une planète interagit avec le disque de gaz ou les planétoïdes en orbite autour d'une étoile. Cette interaction résulte en une modification des paramètres orbitaux de l'objet, en particulier de son demi-grand axe. Le phénomène de la migration planétaire est l'explication la plus commune apportée à l'existence des Jupiters chauds, des planètes extrasolaires d'une masse jovienne mais d'une période orbitale de quelques jours seulement.
PlanétologieLa planétologie est la science qui étudie les planètes et les autres objets célestes condensés à l'exception des étoiles, comme les planètes naines, les astéroïdes, les comètes et les satellites, voire les poussières interplanétaires et les naines brunes. La recherche combine les observations faites depuis le sol ou l'espace à l'aide de télescopes ou d'autres appareils comme les magnétomètres, celles effectuées sur place ou à proximité par des sondes spatiales (dont des orbiteurs et des atterrisseurs), l'analyse d'échantillons sur place (par des dispositifs à bord de certains atterrisseurs) ou dans les laboratoires terrestres (météorites et échantillons rapportés par certaines sondes spatiales) ainsi que des travaux expérimentaux et théoriques.
Streaming instabilityIn planetary science a streaming instability is a hypothetical mechanism for the formation of planetesimals in which the drag felt by solid particles orbiting in a gas disk leads to their spontaneous concentration into clumps which can gravitationally collapse. Small initial clumps increase the orbital velocity of the gas, slowing radial drift locally, leading to their growth as they are joined by faster drifting isolated particles.
Planète telluriquethumb|upright|Les quatre planètes telluriques (à l'échelle) du Système solaire : Mercure, Vénus, Terre et Mars. Une planète tellurique (du latin tellus, « la terre, le sol »), en opposition aux planètes gazeuses, est une planète composée essentiellement de roches et de métal qui possède en général trois enveloppes concentriques (noyau, manteau et croûte). Sa surface est solide et composée principalement de matériaux non volatils, généralement des roches silicatées et du fer métallique.