Quatre élémentsLes quatre éléments sont utilisés depuis l'Antiquité pour décrire la matière composant l'univers. C'est un concept développé dans le cadre de l'étude des sciences naturelles dans la philosophie antique. Le concept est également utilisé en astrologie et pour décrire les composantes du zodiaque. alt=représentation des quatre éléments dans un symbole représentant le soleil|thumb|Les quatre éléments que sont l'air, le feu, l'eau et la terre, dans un symbole solaire alt=Gravure représentant les quatre éléments ainsi que leur symbole correspondant|thumb|Les quatre éléments.
ProclusProclus (Proclus de Lycie ou Proclus de Byzance) ou Proclos, en grec ancien / Próklos, né le 7 ou à Byzance et mort le à Athènes, surnommé « le Diadoque » (, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. La vie de Proclus est connue essentiellement par son successeur Marinus. Il naît dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le .
Signe feuvignette|Symbole feu. En astrologie, les signes de feu sont trois signes du zodiaque qui partagent le même élément, en l'occurrence le feu : le Bélier, le Lion et le Sagittaire. Cet élément ne correspond pas à une substance matérielle réelle ; c'est la représentation imagée d'un principe visible dans le tempérament. Ces trois signes forment un triangle sur le cercle des signes du zodiaque; on dit qu'ils forment un aspect de Trigone (120° d'écart l'un avec l'autre) ; cet écart est jugé harmonique en astrologie : les trois signes ont des motivations, un élan vital, un dynamisme qui se rejoignent.
Atlantidevignette|300px|Carte fantaisiste de l'Atlantide (1678) d’Athanasius Kircher, Mundus Subterraneus (le nord est en bas). L’Atlantide (du grec ancien / Atlantís) est une île mythique évoquée par Platon dans deux de ses Dialogues, le Timée puis le Critias. Cette île, qu’il situe au-delà des Colonnes d'Hercule, est dédiée à Poséidon et, après avoir connu un âge d'or pacifique, évolue progressivement vers une thalassocratie conquérante dont l'expansion est arrêtée par Athènes, avant que l'île ne soit engloutie par les flots dans un cataclysme provoqué à l'instigation de Zeus.
BasilideBasilide est un philosophe et théologien paléochrétien qui enseignait à Alexandrie au début du , sous les règnes des empereurs Hadrien puis Antonin, dont l'enseignement est connu de manière fragmentaire à travers différentes sources patristiques et traités d'hérésiologie dont certains en font le premier des gnostiques. Premier intellectuel chrétien et gnostique d'Égypte dont la réalité historique et littéraire soient discernables, son enseignement a été poursuivi par son fils Isidore.
Anima mundithumb|Gravure de l’Utriusque cosmi historia de Robert Fludd (1617-1624) : l’Anima mundi se trouve au centre du diagramme. L'Âme du monde (en latin Anima mundi) repose sur le postulat philosophique d'une sensibilité globale et opérative possédant une double ou une triple nature, associée par les stoïciens à une force vitale dans l'univers manifesté. Soutenue par plusieurs courants de pensée et conceptions, cette disposition permet une connexion subtile entre le divin et l'humain possédant une âme individuelle.
Ex nihiloEx nihilo est une expression latine signifiant « à partir de rien ». Elle est souvent utilisée en conjonction avec un terme exprimant une idée de création, comme dans le concept théologico-cosmologique de creatio ex nihilo, qui signifie littéralement « création à partir de rien », par opposition à une creatio ex materia, création à partir d'un substrat préexistant. Cette expression apparaît dans la formulation ex nihilo nihil fit, « rien ne vient de rien », et se retrouve en science avec le premier principe de la thermodynamique (conservation de l'énergie).
Éther (physique)En physique, le terme d'éther a recouvert plusieurs notions différentes selon les époques. Les différents éthers considérés par les physiciens sont « des substances subtiles distinctes de la matière et permettant de fournir ou transmettre des effets entre les corps ».
Le SophisteLe Sophiste, en grec ancien , est un dialogue de métaphysique de Platon traitant des genres de l’être, de la nature de l’être et de la nature du sophiste. Vers 370 , Platon traversa, selon Léon Robin et Pierre-Maxime Schuhl, une longue crise intellectuelle, durant laquelle il s'interrogeait sur sa théorie des Idées (interrogation qui traverse les dialogues du Parménide et du Sophiste). Il prit conscience de la difficulté d'association non symétrique des Idées avec les choses sensibles, ainsi que de l'association () des Idées entre elles, de même que la communion ( / koinônía) entre les Idées et le Bien.
Parménide (Platon)thumb|Début du Parménide (fac-similé du Codex Oxoniensis Clarkianus 39 de la Bibliothèque Bodléienne). Le Parménide (ou Sur les Formes, genre logique) est un dialogue de Platon. Correspondant à un refus du système philosophique qu’il avait soutenu jusqu’alors, cette œuvre représente un tournant majeur dans la philosophie platonicienne et occidentale en général. L’exposition de Parménide est celle d’une cosmologie antérieure à Platon. Les néo-platoniciens ont toujours considéré le dialogue du Parménide essentiel, parce que Parménide soutenait la thèse de l’unicité de l’être.