Concept

Architecture khmère

Résumé
L'architecture khmère est un style très spécifique de construction propre à l'Empire khmer, inspiré de l'architecture des temples hindouistes de l'Inde et qui affirma, à partir de 802 avec Jayavarman II, le caractère sacré du pouvoir des rois khmers déifiés (devarāja). L'architecture khmère se distingue de ses voisines par les temples-montagnes. Le site le plus connu est celui d'Angkor au Cambodge qui rassemble un grand nombre de temples de ce type. Mais l'architecture khmère a pris bien d'autres formes que les temples-montagnes, ce sont souvent des tours construites en briques. L'architecture qui a été préservée étant directement liée au prestige des rois et aux cultes des dieux, c'est quasiment l'ensemble de l'art khmer, le décor architectural et les images des dieux et des rois qui se trouvent liés à son architecture. right|435px|thumb|Principaux sites khmers Cette architecture accompagna la création, l'ascension et l'apogée de l'empire khmer entre le et le et disparut, dès le début de son déclin au . Les monuments en dur, pierre ou brique qui ont traversé les siècles, sont tous à vocation religieuse ; les édifices profanes, y compris les palais royaux, étant édifiés en matériaux périssables, principalement du bois, ont tous disparu. Mais il est possible de s'en faire une certaine représentation à partir des bas-reliefs, essentiellement, qui en ont conservé des images sommaires. Les monuments khmers ont été érigés dans tout l'empire (actuels Cambodge, Laos, sud de la Thaïlande et du Viêt Nam) avec une concentration particulière dans la zone au nord du lac Tonlé Sap. Simultanément à ces édifices, le pouvoir khmer fit établir des routes, des réseaux hydrauliques complexes, avec des canaux (utiles aussi en tant que voies navigables), des barays et des ponts pour développer l'agriculture (en accord avec les pratiques religieuses), favoriser les échanges et mieux contrôler son empire. De grands travaux d'hydraulique ont été réalisés très tôt, sous Indravarman (877-889), dans le nouvel Angkor, avec le réservoir d'Indrattaka, le baray de Roluos.
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