Résumé
redresse=1.25|vignette|Dimère de toxine diphtérique de (). La toxine diphtérique est une exotoxine responsable de la diphtérie. Elle est produite par les trois espèces bactériennes du complexe diphteriae : Corynebacterium diphtheriae, Corynebacterium ulcerans et Corynebacterium pseudotuberculosis. Cette maladie fut la plus grande cause de mortalité infantile vers la fin du et fut aussi la cause de plusieurs épidémies majeures. La découverte de l’anatoxine de Ramon (un vaccin) a permis de réduire significativement la propagation de la maladie menant à une presque éradication de la pathologie. On a cependant noté une hausse des cas recensé vers les années 1990 dans les pays de l’ex-URSS chez les adultes La toxine diphtérique (TD), dont l'existence fut conjecturée en 1884 par Friedrich Löffler et démontrée en 1888 par Émile Roux et Alexandre Yersin, est une puissante exotoxine protéique produite généralement par Corynebacterium diphtheriae. Cette toxine est codée par un phage (virus qui parasite une bactérie). Contenant 538 acides aminés, elle est synthétisée sous forme d’un peptide précurseur de 62 kDa qui est activé par clivage en deux sous-unités A et B (associées par un pont disulfure) : Sous unité B : fixation de la toxine sur le récepteur cellulaire, Sous unité A : le support de l’activité toxique. thumb|Corynebacterium diphtheriae La bactérie Corynebacterium diphtheriae possède les caractéristiques morphologiques suivantes : bacille de type Gram +, de forme droites ou incurvés, en haltères et en palissade, arrangement en amas ramifiés s’apparentant à des lettres chinoises, immobile, dépourvue de capsule et de spores. Sa paroi riche en lipides lui confère une résistance à la phagocytose lui permettant de ne pas être affectée par les barrières physiques de l’organisme (peau, muqueuses). De plus le gène tox codant la toxine diphtérique est introduit dans la souche de C. diphtheriae par un bactériophage lysogène (β-phage). Sans la présence de ce gène, . Une autre caractéristique intéressante de cette maladie est que l’être humain est l’unique réservoir de cette bactérie.
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