La pesée des âmes désigne la psychostasie dans le christianisme et peut apparaître dans deux contextes : lors d'un premier jugement intervenant directement après la mort de l'individu ou alors au moment du Jugement Dernier. Bien qu'il y ait de nombreuses variantes, au Moyen Âge l'image type de la pesée des âmes représente l'archange Michel, chef de la milice des anges, procédant au jugement des défunts par le biais d'une balance avec laquelle il pèse leurs bonnes et mauvaises actions ; c'est le plateau le plus lourd qui l'emporte. Il y a donc un problème de terminologie car ce n'est pas en réalité l'âme qui est pesée mais bien ses actions. C'est du moins ce qui ressort clairement à la lecture des textes. Il est donc préférable de se contenter d'appeler ce motif « la pesée ». Est aussi présent dans cette scène le diable qui tente de faire pencher le plateau du mal afin d'emporter l'âme en Enfer.
On trouve dans l'Art de l'Égypte antique la première occurrence d'un jugement par la balance, bien qu'il s'agisse dans ce cas d'une pesée du cœur et que le défunt soit sauvé si son cœur fait le même poids que la plume de Maât. Si l’on admet l’idée d’une diffusion, il y a deux hypothèses pour expliquer comment le thème de la pesée nous est parvenu : le transfert se serait fait à travers la culture gréco-romaine, où l'on trouve des images similaires avec la pesée de la destinée, qui l'aurait alors transmise à l'Occident chrétien au début du Moyen Âge. Cependant, il faut noter qu'on ne trouve aucune occurrence de la pesée dans l'art paléochrétien. La seconde hypothèse est que le transfert se serait produit de l'Égypte à Byzance, via la Grèce. En effet, la première apparition du motif en Orient se fait à l'église de Kastoria au début du . Cependant, à la même période, on trouve une occurrence de la pesée en Irlande, sur la croix de Muiredach. On peut donc supposer que cette image serait venue de l'Égypte à l'art chrétien mais par des circuits encore inconnus. Il semble en effet difficile de tracer exactement les courants d'influences par lesquels le concept de la pesée a voyagé.
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vignette|redresse=1.2|Le purgatoire dans Les Très Riches Heures du duc de Berry, enluminure du . Dans le catholicisme, le purgatoire est une étape de purification par laquelle les âmes des défunts morts en état de grâce doivent cependant expier les péchés dont ils n'ont pas fait une pénitence suffisante avant leurs derniers instants. Ceux qui meurent dans l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, c'est-à-dire avec des résistances à l'amour de Dieu, bien qu’assurés de leur salut éternel, connaissent après leur mort cette période d'épreuve qui les libère totalement du mal.
La pesée des âmes désigne la psychostasie dans le christianisme et peut apparaître dans deux contextes : lors d'un premier jugement intervenant directement après la mort de l'individu ou alors au moment du Jugement Dernier. Bien qu'il y ait de nombreuses variantes, au Moyen Âge l'image type de la pesée des âmes représente l'archange Michel, chef de la milice des anges, procédant au jugement des défunts par le biais d'une balance avec laquelle il pèse leurs bonnes et mauvaises actions ; c'est le plateau le plus lourd qui l'emporte.
Le sommeil de l'âme ou vision béatifique différée, ou encore mortalisme chrétien, est une notion de la théologie chrétienne selon laquelle l'âme n'est pas d'essence immortelle : l'âme est mortelle ; aussi, au moment de la mort, soit elle périt comme le corps et avec lui (thnétopsychisme) même si Dieu la ressuscite au Jugement dernier, soit elle entre dans une sorte de sommeil entre le moment de la mort et le moment de la résurrection (psychopannychisme).