Langues iraniennesLes langues iraniennes sont un groupe de langues indo-européennes, subdivision de la branche indo-iranienne. Contrairement à ce que pourrait laisser penser leur nom, leur extension géographique ne se limite nullement au territoire de la république islamique d'Iran. Au contraire, cette famille s'étend sur un vaste territoire : au Moyen-Orient : au Kurdistan ; dans le Caucase : en Ossétie et dans certaines régions tatophones d'Azerbaïdjan ; en Asie centrale : en Iran, en Afghanistan, au Tadjikistan, et au Pakistan.
SassanidesLEmpire sassanide, officiellement connu sous le nom dempire des Iraniens (en pehlevi : 𐭠𐭩𐭥𐭠𐭭𐭱𐭲𐭥𐭩 / Ērānshahr), et aussi appelé Empire néo-perse par les historiens, est la désignation pour la dernière dynastie impériale perse à exister avant la conquête arabo-musulmane au milieu du . Nommé d'après la , il a duré plus de quatre siècles, de 224 à 651, ce qui en fait la plus longue dynastie perse ayant persisté.
YasnaYasna (ˈjʌsnə; ,) is the Avestan name of Zoroastrianism's principal act of worship. It is also the name of the primary liturgical collection of Avesta texts, recited during that yasna ceremony. The function of the yasna ceremony is, very roughly described, to strengthen the orderly spiritual and material creations of Ahura Mazda against the assault of the destructive forces of Angra Mainyu. The yasna service, that is, the recitation of the Yasna texts, culminates in the apæ zaothra, the "offering to the waters.
Moyen perseLe moyen perse ou pehlevi, pèhlevî ou pahlavi, est une langue iranienne qui était parlée à l'époque sassanide. Elle descend du vieux perse. Le moyen perse était habituellement écrit en utilisant l'écriture pehlevi. La langue était aussi écrite à l'aide de l'écriture manichéenne par les manichéens de Perse. Le descendant du moyen perse est le persan moderne, qui s'en distingue entre autres par l'écriture avec un alphabet différent, l'alphabet perso-arabe, et par de nombreux mots empruntés de l'arabe.
Peuples iraniensLes peuples iraniens sont un groupe qui se définit premièrement selon son usage des langues iraniennes en addition d'autres traits. Les peuples iraniens vivent principalement au Moyen-Orient, en Asie centrale et dans le Caucase ainsi que dans une partie de l'Asie du Sud. Ils parlent différentes langues iraniennes, qui au cours de l'histoire furent en usage dans une zone géographique bien plus large qu'aujourd'hui : dans toute la zone sud de l'Eurasie, des Balkans jusqu'à l'ouest de la Chine.
VisperadVisperad or Visprad is either a particular Zoroastrian religious ceremony or the name given to a passage collection within the greater Avesta compendium of texts. The Visperad ceremony "consists of the rituals of the Yasna, virtually unchanged, but with a liturgy extended by twenty-three supplementary sections." These supplementary sections (kardag) are then – from a philological perspective – the passages that make up the Visperad collection. The standard abbreviation for Visperad chapter-verse pointers is Vr.
Avestavignette|Traduction française par Ignace Pietraszewski, Berlin, 1858. LAvesta (du pahlavi abestāg) (en persan et kurde avesta) est l'ensemble des textes sacrés de la religion mazdéenne et forme le livre sacré, le code sacerdotal des zoroastriens. Il est parfois connu en Occident sous l'appellation erronée de Zend Avesta. Les parties les plus anciennes, celles des gathas, sont dans une langue aussi archaïque que celle du Rig Veda (sanskrit védique), le « gathique », les autres en avestique tardif.
Asha (zoroastrisme)Asha (ˈʌʃə) or arta (ˈɑrtə; 𐬀𐬴𐬀 Aṣ̌aArta) is a Zoroastrian concept with a complex and highly nuanced range of meaning. It is commonly summarized in accord with its contextual implications of 'truth' and 'right' (or 'righteousness'), 'order' and 'right working'. For other connotations, see Meaning below. It is of cardinal importance to Zoroastrian theology and doctrine. In the moral sphere, aṣ̌a/arta represents what has been called "the decisive confessional concept of Zoroastrianism".
AvestiqueL’avestique, autrefois appelé zend, est une langue iranienne ancienne, attestée sous sa forme liturgique dans le livre sacré des zoroastriens, l’Avesta. Parente éloignée du vieux-perse, elle est la langue iranienne orientale la plus anciennement attestée, ce qui la rend importante pour la reconstruction du proto-iranien et du proto-indo-iranien. Franz Bopp, dans sa Grammaire comparée des langues indo-européennes, ouvrage fondamental de la reconstruction de ces langues, y fait abondamment référence aux côtés du sanscrit, de l'arménien, du grec, du latin, du lituanien, de l'ancien slave, du gotique et de l'allemand.
MageUn mage (du persan magis) désigne à l'origine un disciple de Zarathoustra. Par extension, le terme est également utilisé comme synonyme de « magicien ». Jacques Duchesne-Guillemin, spécialiste des religions d'Iran, distingue les sens suivants du mot « mages » : Prêtres officiels perses. À l'époque achéménide, Darius renverse le mage mède Gaumâta, qui vient de se proclamer roi de l'empire perse. Les mages exercent le monopole sacerdotal. Selon Xénophon, c'est Cyrus II le Grand qui installa officiellement les mages de Perse.