La guerre d'indépendance du Venezuela fut livrée de 1810 à 1823 par les forces indépendantistes vénézuéliennes contre la Couronne d'Espagne afin d'obtenir l'indépendance du pays. La guerre d'indépendance scella définitivement l'indépendance du Venezuela vis-à-vis du Royaume d'Espagne et eut de grandes répercussions sur les autres mouvements indépendantistes d'Amérique du Sud. La guerre d'indépendance du Venezuela fut peut-être la plus disputée des guerres d'indépendance en Amérique du Sud. Le pays passa plusieurs fois des mains des royalistes à celles des indépendantistes, les batailles se livrèrent sur tout le territoire vénézuélien, et des atrocités furent commises par les deux belligérants. Dans les premières années du conflit, la cause royaliste put compter sur un large soutien populaire, provoqué par la haine des classes inférieures envers la domination des (nom donné à Caracas, dès le début du , aux aristocrates de race blanche, descendants des conquistadors espagnols). Entre 1810 et 1823, en 13 ans, le pays ne connut qu'une seule période (de cinq mois) de paix généralisée, consécutive à la signature du traité d'armistice et de régularisation de la guerre en 1820. La guerre d'indépendance du Venezuela peut être divisée selon les différentes campagnes et batailles suivantes. Campagne de Coro Une fois la Junte Suprême de Caracas installée au pouvoir, les provinces de Coro et de Maracaibo, à l'ouest du pays, refusèrent de reconnaître son autorité. (connu comme le "Marquis del Toro", dont il est le quatrième du nom) est nommé général en chef de l'armée républicaine. Il organise une force expéditionnaire de et part pour la province de Coro par la route de Caracas-Valles de Aragua-Barquisimeto-Carora-Urumaco-Coro. Les forces du marquis del Toro livrent bataille à Aribanache et à Guedequis, entre autres. L'expédition rentre en 1811 à Caracas sans avoir réussi à pacifier la région.