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Le syndrome du décalage horaire, parfois nommé « arythmie circadienne », souvent appelé en calque de l'anglais, est une condition physiologique qui résulte d'un voyage rapide à travers plusieurs fuseaux horaires, généralement en avion. Un tel voyage décale effectivement les différentes horloges internes (rythme circadien ou cycles du sommeil) de l'activité extérieure (alternance jour/nuit, activités de l'individu). Il s’agit en fait d’un désalignement circadien. Les schémas temporels corporels journaliers, telle que la propension à manger, à dormir, à sécréter ses hormones et à réguler sa température interne, sont perturbés. Jusqu’à ce que le corps soit en mesure de réaligner ces rythmes, il est en situation de décalage horaire. Lorsque le décalage horaire est de moins de trois heures, il n’est généralement pas problématique. Ce syndrome se traduit habituellement par une grande fatigue, des troubles du sommeil et un manque de concentration. Ces symptômes peuvent s’apparenter à une fatigue causée par un voyage prolongé sans décalage horaire, bien que la récupération soit, en règle générale, plus courte dans ce dernier cas. Certaines personnes peuvent également être victimes de narcolepsie. Toutefois, plusieurs autres symptômes associés ont été répertoriés dans la littérature : des somnolences passagères ; de l'irritabilité ; une confusion générale ; des nausées ; des maux de tête ; des pertes de concentration ; un dérèglement des menstruations chez les femmes. Les facteurs contribuant au décalage horaire sont nombreux et varient selon la personne concernée et ses horaires de voyages. Les conséquences de celui-ci augmentent avec le nombre de fuseaux horaires traversés. Le décalage horaire maximal est de douze heures. En effet, traverser 13 fuseaux horaires dans un sens revient (pour ce qui est du décalage) à n'en traverser que 11 (24 - 13) dans l'autre. De plus, l'adaptation au décalage horaire est généralement plus facile lorsqu'un individu se déplace vers l'ouest (qui allonge les journées) que vers l’est (courtes journées et nuit raccourcie), puisqu’une journée plus longue concorde mieux avec l’horloge biologique humaine qui elle est légèrement plus longue que 24 heures.
Jean-Louis Scartezzini, Mirjam Münch, Marta Benedetti, Lenka Maierova
Felix Naef, Nicholas Edward Phillips
Cédric Gobet, Sylviane Métairon, Frédéric Bruno Martin Gachon, Benjamin Dieter Weger