Les troubles des conduites alimentaires (parfois appelé troubles du comportement alimentaire) (TCA) se caractérisent par un trouble en rapport à l'alimentation. Ils sont généralement répandus à travers les troubles d'anorexie mentale, de boulimie et d'hyperphagie, mais peuvent également se manifester sous la forme de troubles dits atypiques, tels que l'orthorexie ou encore le pica. Ils peuvent apparaître à tout âge, notamment chez les adolescents et les jeunes adultes. Ils peuvent être reliés, plus rarement, à des troubles psychiques plus sévères comme les dépressions, les psychoses (délire d'empoisonnement) ou traduire un fonctionnement borderline et/ou addictif.
Les TCA sont à distinguer d'affections organiques telle que l'anorexie, qui est une perte d'appétit lié un trouble somatique.
Les TCA peuvent être transitoires ou durables et alors parfois devenir invalidants, engendrant même un risque vital, en particulier pour l'anorexie mentale. Les traitements de ces troubles sont effectués en collaboration entre par exemple médecin traitant, psychiatre, pédiatre, diététicien, psychologue. Ils comprennent généralement des aspects psychothérapeutiques, éducatifs (comportementaux), diététiques et médicaux. Les traitements mobilisent souvent l'entourage, famille, conjoint
Les TCA touchent généralement les femmes adolescentes ou jeunes adultes des pays occidentaux. En France, personnes seraient touchées par des TCA. Sa prévalence a augmenté avec la pandémie en 2020 chez les jeunes.
Dans environ 85 % des cas, elle commence entre 15 et 25 ans. Elle touche 0,6 % de la population adulte caucasienne, avec une nette prédominance de femmes. Sa mortalité annuelle est estimée à 1 %.
La moitié des personnes atteintes atteignent la rémission complète et 30 % la rémission partielle. Il existe parfois des rémissions spontanées, notamment dans les formes à début précoce.
Elle touche davantage les 10-19 ans, en zone urbaine. Sa prévalence est estimée à 1,5 % chez les femmes et 0,5 % chez les hommes.