Concept

Strontium 90

Résumé
Le strontium 90, noté Sr, est l'isotope du strontium dont le nombre de masse est égal à 90 : son noyau atomique compte et avec un spin 0+ pour une masse atomique de . Il est caractérisé par un excès de masse de et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de . Un gramme de strontium 90 pur présente une radioactivité de . Son est peu pénétrant, ce qui le rend difficile à mesurer quand il est dans le sol ou dans une matrice. Il est très nocif quand la particule est inhalée ou ingérée. Il donne de l'yttrium 90 par désintégration β avec une énergie de désintégration de et une période radioactive de . L'isotope Y se désintègre à son tour en stable par avec une énergie de désintégration de et une période radioactive de : Le strontium 90 est donc un émetteur β quasiment pur, il est donc facile de s'en protéger. Ceci lui vaut de nombreuses applications industrielles et médicales. Un kilogramme de en équilibre avec l' formé (0,0254 % d'yttrium) dégage une chaleur de pour une activité totale de . Avec une puissance thermique spécifique d'environ , il a été utilisé en URSS et en Russie sous forme de fluorure de strontium , voire de titanate de strontium , comme source d'énergie dans des générateurs thermoélectriques à radioisotope pour des phares isolés. Le strontium 90 est un produit de fission dont le rendement de fission et la période sont très comparables au ; toutefois étant donné qu'il est émetteur β quasiment pur, il n'est pas utilisé comme référence pour zoner ou catégoriser la contamination de l'environnement en cas d'accident. Ce radionucléide ne produit que des rayons bêta peu pénétrants, rappelle l'IRSN, pour l'ADN notamment, même à faible dose. Sa radiotoxicité est a priori due au rayonnement bêta émis à chaque désintégration. Ce rayonnement n'a qu'un très faible taux de pénétration ( dans les tissus vivants) mais il est de haute énergie, ce qui pose problème quand le rayonnement ionisant est produit dans la cellule près de l'ADN ou dans le tissu osseux (notamment dans l'endoste et dans les cellules tapissant le tissu osseux (cellules stromales de la moelle osseuse) ou les cellules souches hématopoïétiques ; on constate alors des mutations de l'ADN et un vieillissement accéléré des cellules touchées.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.