est la capitale et la plus grande ville de l'État du Koweït. Elle se situe dans la province (mouhafaza) d'Al-Asimah. Avec près de habitants, l'agglomération de Koweït totalise plus de 90 % de la population du pays. Au Koweït, la ville est simplement surnommée . Mission de Curaçao dans le golfe Persique à propos de la ville de Koweit aux alentours de 1870: « Al Koweït nommé aussi bien Crane et Quade est la ville la plus peuplée du golfe Persique, elle contient habitants environ. » La baie ou le golfe de Koweït est accessible à la plupart des navires d'un grand tirant d'eau qui peuvent trouver partout ici d'assez bons mouillages. En venant de Basrah (Bassora), on peut se servir avec confiance des cartes anglaises. Le golfe Persique du commandant Constable et du lieutenant Stiffe 1862 et du levé trigonométrique de la baie de Grane par les lieutenants Guy et Bruks 1825. La suprématie patriarcale de Koweït est exercée par le scheik Mohammed (). Pour se soustraire à la puissance des Anglais, il s'est tourné de plus en plus vers la Turquie et arbore alors le pavillon de cette nation. Cela ne rapporte rien à la Turquie tout au contraire le scheik reçoit tous les ans un présent du gouverneur de Bassora. Koweït ne produit rien pourtant le commerce est très important car les Bédouins de l'intérieur y apportent leur laine, leurs chevaux, leur bétail, des esclaves, etc. et viennent chercher en échange des armes, de la poudre, des vêtements, des dattes, etc. «Bassorah fournit tout ce que l'on consomme ici, aussi bien que ce qui sert à l'exportation. Bien plus que sur les autres points du littoral, la population s'occupe de la navigation et de la pêche des perles. C'est de Koweït que partent les beaux chevaux arabes que l'on transporte aux Indes anglaises et qui sont remplacés comme fret de retour par du riz, des bois de construction, des armes, de la poudre» Comme les navires de commerce européens ne viennent jamais sur rade et que les articles d'importation et d'exportation déjà signalés sont chargés sur des navires du pays, il n'existe aucune formalité ni aucun droit à l'entrée et à la sortie et tout est laissé au bon plaisir du scheik.