VishnouismeLe vishnouisme (vaishnavisme) est un courant de l'hindouisme basé sur le système philosophique et religieux du Védanta. Sa pratique est la dévotion (bhakti) envers Vishnou comme Dieu suprême en tant que tel ou à travers ses incarnations Krishna et Rāma. C'est l'une des plus importantes expressions spirituelles de l'hindouisme avec le shivaïsme. Le nom des dévots de la divinité, les vishnouites, est vaishnava (vaiṣṇava en sanskrit ; devanāgarī : वैष्णव), mais il désigne aussi toute chose en relation avec elle.
Om̐vignette|200px|La syllabe Om en devanagari. Om, aum, (ॐ (devanagari); translittération IAST : oṃ) est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions : l'hindouisme et ses yogas, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha ou pranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel, primordial, à partir duquel l'Univers se serait manifesté.
Iṣṭa-devatā (Hinduism)Ishta-deva or ishta devata (Sanskrit: इष्ट देव(ता), , literally "cherished divinity" from iṣṭa, "personal, liked, cherished, preferred" and devatā, "godhead, divinity, tutelary deity" or deva, "deity"), is a term used in Hinduism denoting a worshipper's favourite deity. It is especially significant to both the Smarta and Bhakti schools, wherein practitioners choose to worship the form of God that inspires them. Within Smartism, one of five chief deities is selected.
Mandirthumb|Le temple de Brihadesvara dans le style drâvidien, construit au début du . Le mandir (en मंदिर), ou temple hindou, est un lieu de culte des adeptes de l'hindouisme. Il est habituellement réservé à des usages religieux et spirituels. vignette|300px|Un exemple de construction récente: le Lakshmi Narayan Mandir, construit en 1988 à Jaipur État du Rajasthan, Inde. Dans l'hindouisme, le temple (Mandir) est une représentation du cosmos. Dans son enceinte, le monde des hommes le confine à celui des divinités.
YoniLe yoni (en sanskrit sa / sa-Latn (« origine »)), dans l'hindouisme, désigne l'organe génital féminin (matrice ou vulve) ; il est le symbole de l’énergie féminine dénommée shakti. Il est rarement représenté seul. On le représente le plus fréquemment sous la forme d'un bassin carré muni d'un « bec verseur » qui entraine les offrandes, ou libations hors du garbha-griha, centre du sanctuaire. Néanmoins, il est remarquable que sa représentation soit presque systématiquement associée à celle du sexe masculin.
Ārya-SamājL'Ārya-Samāj, qui signifie en sanskrit « la noble société », désigne un mouvement réformateur de l'hindouisme fondé à Bombay au . Son fondateur Svāmī Dayānanda Sarasvatī (de son vrai nom Mula Shankar) (1824-1883) était issu d'une famille de brahmanes du Kâthiâwar. C'est en voyant, au cours d'une veillée dans un temple shivaïte, les rats dévorer les offrandes qu'il commença à s'interroger sur la réalité des divinités hindouistes. Il se fait sâdhu à l'âge de vingt ans et mène une vie d'ascète errant.
Divinités du Sanatana DharmaLe concept du Principe Suprême (Brahman), équivalent de Dieu, selon le Sanatana Dharma (सनातन धर्म) (ou Tradition primordiale) dont l'Hindouisme classique et l'ancienne tradition védique (Bharata Dharma) sont la forme indienne, a deux aspects principaux: Le premier est l’aspect absolu, non manifesté et inconditionné (nirguna brahman). Il est le substrat de l’univers. Le second est son aspect qualifié et conditionné (saguna brahman), principe de la manifestation cosmique. C'est la personnalité divine ou Seigneur (Ishvara).
RâmakrishnaRamakrishna Paramahamsa, en bengali bn, de son vrai nom Gadadhar Chattopadhyaya (bn, - Calcutta, ) est un mystique bengali hindou. Dévot de Kâlî et enseignant de l'Advaïta védanta, il professait que et plaçait la spiritualité au-dessus de tout ritualisme. Il insista sur l'universalité de la voie de la bhakti (dévotion), ayant lui-même approché le christianisme et l'islam. Il est considéré comme et serait un avatar de Vishnou.
Lingamvignette|250px|Lingam du Wat Pho à Bangkok. Le lingam ou linga (en sanskrit sa, sa-Latn (« signe ») est un objet dressé, souvent d'apparence phallique, représentation classique, dite aniconique, de Shiva en tant que Brahman (« Absolu, Âme universelle »). Il s'agit à l'origine d'une image du Feu divin. On retrouve dans ce symbole l'ambivalence du dieu, ascète et renonçant d'une part, mais aussi figure majeure du tantrisme, représenté par un phallus, d'autre part. Le mot lingam signifie « 1) signe ; 2) phallus ; 3) symbole de Shiva ».
GaneshDans l’hindouisme, Ganesh, (IAST : Gaṇeśa), Vinâyaka, Gaṇapati (« le chef [Pati] des troupes de divinités [Ganas] » ou mieux « le seigneur des catégories ») ou Pillayar dans le sud de l’Inde est le dieu qui supprime les obstacles. Il est aussi le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. Reconnaissable à sa tête d'éléphant, il est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde, et son aura touche tout le sous-continent indien et l'Asie en général.