PudgalavādinPudgalavādin (sanskrit ; pāli : puggalavādin), « individualistes », désigne plusieurs courants du bouddhisme ancien non-mahayana; notamment deux des dix-huit écoles anciennes: L'école Sammitīya (pāli : Sammitī ou Sammatiyā) L'école Vātsiputriya (pāli : Vajjiputtakā). Pour les pudgalavādin, l'individu n'est pas similaire aux traditionnels cinq agrégats (skandha), il existe une individualité distincte (pudgala) qui revêt des formes diverses dans des renaissances successives.
DazangjingLe Dazangjing (大藏經 ; pinyin: Dà Zàng Jīng « Grande collection de sutras »), Canon chinois ou Tripitaka chinois, est le canon bouddhiste utilisé en Chine, au Japon, en Corée et partiellement au Vietnam. Il est composé surtout de textes mahayana, mais comprend aussi des textes issus des écoles du bouddhisme ancien qui ont leur équivalent dans le canon pali, ainsi que certains textes appartenant au bouddhisme tantrique. Comme le canon originel en pali, il est divisé en « trois corbeilles » : Sutras (經 jing), Vinaya (律 lü) et Abhidharma (論 lun).
LokottaravadaLokottaravāda (pāli : Lokuttaravāda) était une des vingt écoles du bouddhisme ancien, également nommée Ekavyāvahārika (pāli : Ekabbohārā). Selon des sources mahāyāna compilées par Bhavyaviveka, Vinitadeva et d'autres, c'était un sous-groupe des Mahāsaṅghika. Le Mahāvastu, le seul texte complet en sanscrit du courant Mahāsaṅghika qui nous soit parvenu, est attribué aux Lokottaravādins. Les Lokottaravādins affirmaient qu'il n'y de réel dans le monde que deux sortes de vide (śūnyatā), c'est-à-dire le « vide de soi » (pudgala-śūnyatā) et le « vide de phénomène » (dharma-śūnyatā).
ShravakayanaShravakayana (sanskrit IAST : śrāvakayāna, ) est, selon le bouddhisme mahāyāna l'une des deux voies du petit véhicule ou hinayāna (l'autre étant le pratyekabuddhayāna). Ce « véhicule des auditeurs » est parfois considéré avec dédain par les adeptes du courant mahāyāna, car ses fidèles ne cherchaient pas à ce que tous les êtres atteignent le nirvāna. Les termes shrāvakayāna et bodhisattvayāna (le véhicule des bodhisattvas) sont plus anciens que leurs équivalents péjoratifs hinayāna (le véhicule déficient – hina) et mahāyāna.
Parinirvanathumb|upright=1.2|Bouddha ayant atteint le parinirvāṇa (Kamphaeng Phet, Thaïlande) Parinirvāṇa, terme sanskrit signifiant le nirvāṇa final (pāḷi : parinibbāna; chinois : wúyú nièpán 无余涅槃; tibétain: yongs su myang 'das) désigne dans le bouddhisme la fin de l'existence physique d'une personne qui a atteint l'éveil (bodhi) et l'entrée dans le nirvāṇa complet d'un bouddha ou d'un arhat.
Yi Jing (moine)Yi Jing (ou I Tsing, ou I Ching; chinois: 義淨, 三藏法師義淨 635-713) est un moine, pèlerin et traducteur bouddhiste chinois de la dynastie des Tang. Son vrai nom était Zhang Wen Ming (张文明). C'est notamment par ses écrits qu'on a connaissance du royaume de Sriwijaya dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra, ainsi que d'un grand nombre de textes du bouddhisme et de l'université bouddhique de Nalanda en Inde. Il est le dernier des pèlerins chinois en Inde dont l’œuvre nous est parvenue.
MulasarvastivadaMulasarvastivada (IAST: Mūlasarvāstivāda, littéralement « racine (mulā) du sarvastivada », autrement dit « sarvastivada originel », est un terme qui désigne une sous-secte bouddhique de la secte sarvastivada. Toutes deux relèvent du bouddhisme hīnayāna, en Inde. La différence entre les deux courants n'est pas très claire, et semble tenir moins à un désaccord doctrinal qu'à des divergences de vue sur la discipline, le vinaya.
CariyāpiṭakaThe Cariyapitaka (; where cariya is Pali for "conduct" or "proper conduct" and pitaka is usually translated as "basket"; abbrev. Cp) is a Buddhist scripture, part of the Pali Canon of Theravada Buddhism. It is included there in the Sutta Pitaka's Khuddaka Nikaya, usually as the last of fifteen books. It is a short verse work that includes thirty-five accounts of the Buddha's former lives (similar to Jataka tales) when he as a bodhisattva exhibited behaviors known as "perfections," prerequisites to buddhahood.
MahāvastuLe Mahāvastu (« Grand événement » ou « Grande histoire » en sanskrit) est un texte de l‘école Lokottaravāda du bouddhisme ancien. Il se définit lui-même comme une préface historique aux vinayas, les codes monastiques bouddhistes. Plus de la moitié du texte est composé de contes des jātaka, récits des vies antérieurs de Siddhartha Gautama, et des avadāna, récits des vies antérieurs d’autres bodhisattvas. La version qui nous est parvenue du Mahāvastu, en prose et en vers, est écrite en sanskrit bouddhique, dit « hybride ».
PaṭisambhidāmaggaThe Patisambhidamagga (; Pali for "path of discrimination"; sometimes called just Patisambhida for short; abbrevs.: ) is a Buddhist scripture, part of the Pali Canon of Theravada Buddhism. It is included there as the twelfth book of the Sutta Pitaka's Khuddaka Nikaya. Tradition ascribes it to the Buddha's disciple Sariputta. It comprises 30 chapters on different topics, of which the first, on knowledge, makes up about a third of the book. Tradition ascribes the Patisambhidamagga to the Buddha's great disciple, Sariputta.