Selon l'OMS, l'automédication est le traitement de certaines maladies par les patients grâce à des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance, sûrs et efficaces, dans les conditions d'utilisation indiquée. Cette automédication peut s'inscrire dans le cadre d'un "autosoin" défini comme la capacité des personnes, des familles et des communautés à faire la promotion de la santé, à prévenir les maladies, à rester en bonne santé et à faire face à la maladie et au handicap avec ou sans l’accompagnement d’un prestataire de soins.
En France, l'automédication a été définie par le Conseil de l’Ordre des médecins comme Cette définition a été retenue par le Comité permanent des médecins européens.
L'automédication est aussi une pratique historique et culturelle beaucoup plus large, très ancienne et remontant à l'Antiquité. Elle connait un regain depuis la fin du s pour des raisons économiques et socio-culturelles, en posant des problèmes sanitaires, politiques et philosophiques.
L’automédication est aussi évoquée dans le domaine vétérinaire, soit pour décrire le comportement du soigneur (zoo, élevage, etc.), soit, peut-être improprement, pour décrire la capacité de certains animaux, généralement des mammifères (moutons, singes par exemple) à ingérer des produits ou objets (terre) ou des végétaux (les feuilles dentées de la part de singes), qui soignent certains de leurs maux (parasitisme, infections bactériennes ou virales). D'autres groupes animaux tels que les oiseaux se sont montrés capables de se soigner (en mangeant par exemple de l'argile pour des perroquets).
Il n'existe pas de définition unique du terme automédication. De façon générale, l'automédication est l'acte de consommer des médicaments de sa propre initiative, sans prescription médicale. Le terme peut désigner aussi le produit de pharmacopée ainsi consommé, que le médicament soit déjà en possession du sujet ou qu'il se le procure à cet effet (dans une officine ou auprès d'une autre personne).