BrahmanBrahman \bʁa.man\ (devanāgarī: ब्रह्मन्) est un terme sanskrit qui est utilisé dans plusieurs religions de l'Inde telles que le védisme, le brahmanisme et l'hindouisme. Il désigne selon le contexte : . Le terme Brahmā désigne quant à lui la manifestation du Brahman, c'est le dieu démiurge de la Trimūrti. Le terme Brahman apparaît dans le plus ancien texte védique, Rig-Véda, et qualifie d'abord le Sva (Soi suprême) conçu comme origine du Tout et qui culmine, dans le védisme, en Prajapati.
SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
Jnana yogaLe jnana yoga (devanāgarī : ज्ञानयोग ; IAST : jñānayoga), yoga de la connaissance, est une forme de yoga de la non dualité qui remonte au Veda et surtout aux Upanishad majeures dites vedanta ou conclusion du Veda. Il aurait été à l'origine enseigné de manière mythique par Krishna dans la Bhagavad-Gītā. Ce yoga énonce que l'absolu (brahman) est le soi (ātman) véritable. Sa méthode principale est l’investigation du soi par le retour à la source de nos pensées, le mental, jusqu'à la pensée du je origine de la Māyā.
Éveil spirituelL'éveil spirituel (appelée également « illumination », « réalisation de soi », « libération », ou simplement « éveil »), désigne dans les traditions religieuses, mais aussi dans certaines philosophies, un retour à sa véritable nature, permis par l'abandon ou l'effacement de l'ego. Ce retour peut advenir de manière graduelle ou soudaine et se produire à la suite d'une pratique spécifique (par exemple dans le cadre du bouddhisme, de l'hindouisme, du soufisme, d'un contexte laïc), ou encore toucher brusquement une personne non préparée, à la suite d’un fort bouleversement.
DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
Raja yogaLe raja yoga (sanskrit IAST rāja yoga ; yoga « royal » ou « intégral ») est également appelé aṣṭāṅga yoga (« yoga à huit membres »). C'est le yoga basé sur les Yoga Sūtra de Patañjali. Il est l'un des six darśana de la philosophie indienne. Le but du raja yoga est la libération des renaissances (kaivalyamukti en sanskrit). L'expression rāja yoga est un rétronyme, introduit au dans la Haṭhayoga-Pradīpikā de Svātmārāma, afin de distinguer ce type de yoga du haṭha yoga qui n'appartient pas à la tradition de la philosophie indienne orthodoxe ou āstika.
SadhanaSādhana (en sanskrit IAST ; devanāgarī : साधना ) ou parfois sādhanā(au féminin) signifie : pratique, cheminement spirituel; exécution, réalisation, accomplissement; acquisition, obtention. La sādhanā induit la notion d'effort pour atteindre un objectif et, dans l'usage courant, proche de la notion d'ascèse. La méditation et des rituels quotidiens peuvent faire partie de la sadhana. Le Sādhanapāda, est le second chapitre des Yoga Sūtra de Patañjali traitant de la Voie de la réalisation.
RamanujaRāmānuja (-), né dans la région de Kanchipuram, est un mystique, philosophe et théologien de l’Inde. Brahmane tamoul, il fut un grand commentateur du viśiṣṭādvaita, une école du Vedānta, influencé par Yāmunācārya. Il est considéré comme le troisième plus important Ācārya par les Sri Vaishnavas. Il fut l’adversaire de la philosophie de Shankara (qui vécut bien avant lui), lequel réservait son enseignement aux « Deux-fois-nés » (Dvija), aux membres des castes lettrées.
Saṃsārathumb|200px|Peinture tibétaine traditionnelle ou tanka figurant la roue de vie et les rayons du saṃsāra. Le saṃsāra (संसार, IAST : saṃsāra, signifiant « ensemble de ce qui circule », d'où « transmigration » ; ; ) signifie « transition » mais aussi « transmigration », « courant des renaissances successives ». Ce concept n'existe pas dans les Vedas mais provient des Upanishad, des écrits post-védiques. Il est utilisé dans différentes branches de l'hindouisme, ainsi que le jaïnisme, le bouddhisme et le sikhisme pour parler du cycle des existences successives et du conditionnement dû au karma.
MokshaMoksha (sanskrit IAST : mokṣa ; devanāgarī : मोक्ष ; « libération ») désigne, dans l'hindouisme et le jaïnisme, la libération finale de l'âme individuelle ou jīva du cycle des renaissances, le saṃsāra. Le moksha est en quelque sorte l'équivalent hindou du nirvāṇa bouddhique ; dans le sikhisme, le terme de mukti est utilisé. La croyance quant à la manière dont le moksha peut être atteint diffère d'une tradition à l'autre. Il y a aussi différents types de libération: durant la vie ("jivan-mukta") ou de plusieurs façons distinctes après la mort ou dans ce monde.