Rinzaivignette|Le maître zen Myōan Eisai. thumb|Le « jardin sec » du temple Ryōan-ji de l'école Rinzai à Kyoto. L' est l'une des trois écoles du bouddhisme zen japonais avec Sōtō et Ōbaku. Rinzai est la branche japonaise de l'école chinoise Linji, fondée par sous la dynastie Tang, elle-même venant de l'école chan. Elle comporte actuellement quinze branches dont chacune est dirigée par un monastère ou un temple principal.
Calligraphie japonaisevignette|325x325px| Caractères en kanji pour shodō (書 道) La , appelée aussi est une forme de calligraphie, ou d'écriture artistique du Japonais. Durant longtemps, le calligraphe le plus renommé au Japon était Wang Xizhi, un calligraphe chinois du . Cependant, après l'invention des hiraganas et des katakanas, les syllabaires typiquement japonais, une forme particulière d'écritures du japonais s'est développé et les calligraphes ont produit un style propre.
Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.
Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).
Myōshin-jivignette|256px|Shunkō-in au Myōshin-ji. Le est un temple situé à Kyōto au Japon. L'école Myōshin-ji du bouddhisme zen Rinzai est la plus grande école de Rinzai. Cette école dispose de plus de à travers tout le Japon ainsi que de dix-neuf monastères. Le premier temple fut fondé en 1342 par le maître Kanzan-Egen Zenji (1277-1360). La plupart des temples furent détruits pendant la guerre d'Ōnin en 1467 mais beaucoup ont été reconstruits depuis. Fichier:Myōshin-ji Butsuden.jpg|alt=|''Butsuden'' ou grand hall.
Ingen RyūkiIngen Ryūki () (1592-1673) est un poète, calligraphe et moine de l'école Linji du bouddhisme Chán. Il est surtout connu pour avoir fondé l'école Ōbaku du bouddhisme zen au Japon. Le nom d'Ingen en chinois est Yinyuan Longqi. Ingen naît le à Fuqing, province de Fujian, dans la Chine de la dynastie Ming. Son père disparaît quand l'enfant a 5 ans. À l'âge de 20 ans, alors qu'il est à sa recherche, Ingen arrive au mont Putuo au large de la province de Zhejiang où il sert le thé aux moines.
Temples bouddhistes au Japonvignette|300px|Higashi Hongan-ji à Kyoto. Avec les sanctuaires shinto, les temples bouddhiques sont les bâtiments les plus nombreux, les plus renommés et les plus importants du Japon. Le mot japonais pour « temple bouddhique » est , mais ce kanji se prononce aussi ji, si bien que les noms de temples se terminent souvent en -ji ou -dera. Il existe encore une autre terminaison, . Des temples connus tels que Enryaku-ji, Kiyomizu-dera et Kōtoku-in illustrent ces modèles de dénomination.
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Zazenthumb|Zazen dans la tradition Rinzaï : pratique face à face vignette|Zazen dans la tradition Sōtō : pratique face à un mur désigne à la fois la pratique de la méditation du bouddhisme zen et la posture assise qui l'accompagne, particulièrement dans les écoles Sōtō et Rinzai qui sont les plus connues en Occident. Za signifie « assis » et zen « méditation ». Zazen est donc la méditation assise et renvoie à la posture ainsi qu'à la pratique qu'aurait adoptées le Bouddha pendant ses méditations.
SōtōL'école Sōtō (en japonais) ou Caodong (, translittération en japonais : sōtō-shū) est une branche du bouddhisme Chan, fondée en Chine, durant la dynastie Tang. Dongshan Liangjie (japonais: Tōzan Ryōkai) et son disciple Caoshan Benji (japonais : Sōzan Honjaku) en sont les fondateurs, et c'est de leurs deux noms qu'est tirée l'appellation de l'école, tant en chinois qu'en japonais. L'école Sōtō fait partie des Cinq Maisons du Chán et était connue pour sa pratique particulière de la méditation.