Un astérisque (nom masculin, du latin médiéval asteriscus, qui vient lui-même du grec ancien ἀστερίσκος, asterískos, « petite étoile ») est un symbole typographique ressemblant à une étoile : « * ».
En typographie, on parle d’astérisme pour désigner trois astérisques formant un triangle : « ⁂ ».
En typographie :
Placé après un mot, l’astérisque indique un renvoi vers une note en bas de page : par exemple, on peut trouver « gentilé* » dans un texte avec en bas de page la mention : « * ce mot désigne un nom d’habitant ». Une deuxième note peut être introduite par deux astérisques (), une troisième par trois astérisques (), etc. Les différents codes typographiques s’accordent sur l’usage de mettre une espace après le ou les astérisques, mais pas avant.
Dans les dictionnaires (le Trésor de la langue française informatisé par exemple), il indique qu’un mot figure en entrée : si l’on voit écrit « pomme de terre », on est invité à consulter l’article terre.
Une série d’astérisques (en particulier trois) centrés horizontalement sur une ligne peut être utilisée pour indiquer un changement de section.
Trois astérisques placés en triangle forment un astérisme, variante de l’astérisque, qui peut aussi être utilisé pour indiquer un changement de section ou nuancer l’importance à accorder ou non à certains paragraphes.
Des astérisques, à l’instar de points de suspension, peuvent remplacer un mot que l’on ne veut pas citer, par exemple le nom d’une personne dont on souhaite conserver l’anonymat (« de *** »), un juron ou une insulte par respect de la bienséance (« m**** »), ou un nom sacré pour ne pas le profaner (« D**u »). Le nombre d’astérisques est alors typiquement de trois, ou identique au nombre de caractères à remplacer ; l’initiale, et éventuellement la dernière lettre du mot, peuvent rester visibles. Un usage similaire des astérisques est fait lorsqu’un mot de passe ou un code secret est affiché au fur et à mesure de sa saisie par un utilisateur, afin d’empêcher les regards indiscrets d’en prendre connaissance.