thumb|350px|Une escadre française en ligne de bataille, peinture par François Roux.
Une ligne de bataille désigne une formation de combat utilisée dans la marine militaire à voile consistant à ranger pour le combat les vaisseaux de haut rang les uns derrière les autres de manière aussi serrée que la manœuvre le permet pour échanger des tirs de flanc avec une ligne adverse qui progresse soit en parallèle, soit en sens contraire, sur bâbord ou sur tribord.
thumb|350px|Les principales étapes de la bataille des Saintes
La ligne de bataille reste la formation de combat par excellence du vaisseau de ligne. Son idée vient, de manière paradoxale, des chefs de l'armée de terre de Cromwell, précédant la réduction des marines de guerre européennes à 2 ou 3 types de vaisseaux différents.
Les combats opposent le plus souvent des flottes ou des escadres de tailles équivalentes. Les officiers généraux ont reçu pour consigne de ne pas risquer inutilement les vaisseaux s'ils sont en position d'infériorité numérique, et la lutte ne s'engage vraiment que si les deux adversaires sont vraiment décidés à se battre.
Les navires se suivent à la file en laissant des intervalles de et les lignes de batailles peuvent atteindre des distances énormes (40 vaisseaux sur ) contrairement à ce que laissent à penser les tableaux relatant ces épisodes maritimes. La transmission des ordres de l'amiral, au centre de la ligne de bataille, devient donc extrêmement problématique du fait de l'étirement de cette ligne, et si l'on y rajoute la fumée de la bataille ainsi que la complexité de certains signaux, les difficultés d'exécution sont parfois insurmontables. La cohésion joue alors un rôle total : on suit aveuglément le navire de devant, on réagit à l'imitation, en veillant à ne jamais s'en éloigner sous peine de voir l'ennemi couper la ligne et disloquer le dispositif ami. Tout vaisseau au sein de la ligne est protégé par celui qui le précède et celui qui le suit.
Formation en ligne pour les unités d'infanterie.
Catégorie:Histoire de la guerre navale
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Barrer le T est, lors d'un engagement naval, la manœuvre qui consiste à se présenter perpendiculairement à la ligne de bateaux adverses (représentant ainsi schématiquement un « T » où la ligne de navire attaquée est le corps de la lettre et où l'attaquant représente la barre horizontale). Toutes choses égales par ailleurs, celui qui a « barré le T » bénéficie d'une grande supériorité de feu. D'une part, il est bien plus facile d'estimer précisément la direction dans laquelle tirer, que la distance précise de la cible, et cette erreur d'estimation de la distance sera également plus grave.
vignette|Tourelle navale moderne (canon de 100 mm) sur l'escorteur Maillé-Brézé. La tourelle est un dispositif placé sur un véhicule (avion, bateau, blindé) qui permet d'orienter l'armement dont elle dispose, tout en le maintenant sous protection. Elle se distingue de la barbette, de fonction identique, par sa protection mobile qui peut s'étendre même au toit, alors que dans une barbette le blindage est fixe et l'arme reste à ciel ouvert.
Sailing ship tactics were the naval tactics employed by sailing ships in contrast to galley tactics employed by oared vessels. This article focuses on the period from c. 1500 to the mid-19th century, after which sailing warships were replaced with steam-powered ironclads. Since ancient times, war at sea had been fought much as on land: with melee weapons and bows and arrows, but on floating wooden platforms rather than battlefields. Though the introduction of guns was a significant change, it only slowly changed the dynamics of ship-to-ship combat.