Concept

États pontificaux

Résumé
Les États pontificaux, États de l'Église ou États du Pape (en italien : Stato Pontificio ou Stato della Chiesa) sont les États qui furent entre 754 et 1870 sous l'autorité temporelle du pape. Le premier noyau de ces États était baptisé patrimoine de saint Pierre. Les accords du Latran en 1929 ayant réglé la question romaine sans toutefois se prononcer sur l'abolition des États pontificaux proclamée par Victor-Emmanuel II en 1870 mais non acceptée par le pape, on considère que leur continuité se retrouve aujourd'hui dans l'État de la Cité du Vatican. Si en 344 a été achevée la basilique Saint-Pierre à Rome, l’Empire byzantin s'est emparé de la riche cité religieuse en 593 sous le pape Grégoire le Grand, et c'est en 756 que le roi des Francs Pépin le Bref délivre Rome, conférant au pape Étienne II le pouvoir sur les régions contiguës à la basilique Saint-Pierre, donnant lieu aux États de l'Église. thumb|left|210px|La donation de Pépin (ou traité de Quierzy) au pape (754). L'origine des États pontificaux remonte à la donation de Pépin. Par ce texte promulgué en 754 devant l'assemblée de Quierzy, Pépin le Bref, redevable au pape Zacharie d'avoir légitimé le renversement des Mérovingiens, s'engage à céder à Étienne II un territoire à conquérir sur les Lombards et correspondant à l'ancien exarchat de Ravenne. Il s'agit essentiellement de terres pauvres (incluant notamment les marais pontins), où se pratique depuis des siècles l'agriculture. La donation est confirmée en 774, à Rome, par Charlemagne, fils de Pépin. Un faux appelé Donation de Constantin est utilisé par la suite pour renforcer la légitimité des États pontificaux. Selon ce document composé au ou et intégré dans les Décrétales pseudo-isodoriennes, l'empereur Constantin aurait cédé en 335 toutes les provinces de l'Occident au pape Sylvestre . Le document prétend reproduire une lettre de Constantin à Sylvestre par laquelle l'empereur partage avec l'évêque de Rome la souveraineté temporelle sur Rome et l'Italie ainsi qu'elle confère à ce dernier la primauté spirituelle sur l'ensemble des patriarcats ecclésiastiques.
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