Résumé
thumb|250px|Obligation de 500 F à 5 % au porteur, 1901, gravée par Luigi Loir. Une obligation est une valeur mobilière qui constitue une créance sur son émetteur, elle est donc représentative d'une dette financière à moyen, long terme, parfois même à perpétuité. Cette dette est émise dans une devise donnée, pour une durée définie et elle donne droit au paiement d'un intérêt fixe ou variable, appelé coupon qui est parfois capitalisé jusqu'à sa maturité. Les certificats de dépôts, ou le papier commercial, sont considérés comme des instruments financiers à court terme, et sont donc bien distincts des obligations. Les obligations sont notées en fonction du profil de risque de leurs émetteurs par des agences de notation. Il existe une grande diversité de titres sur le marché obligataire. L'émetteur d'une obligation est l'emprunteur ; le souscripteur ou le porteur d'une obligation est le créancier. Une obligation est fréquemment négociable et peut faire l'objet d'une cotation sur une bourse des valeurs. Dans la pratique, les titres se négocient principalement de gré à gré. En cas de liquidation, les créanciers qui sont prêteurs de deniers ont un droit de priorité sur les actionnaires qui se répartissent un boni de liquidation après désintéressement de l'ensemble des créanciers. En 2014, le marché obligataire mondial représentait environ 150 000 milliards de dollars, soit plus de 50 % du marché total des actifs financiers, et 66 % du marché de la dette. En comparaison, le marché des actions n'est que de moitié environ (69 000 milliards de dollars) du marché obligataire. La crise financière de 2007 à 2011 a vu les rendements des obligations atteindre un niveau historiquement bas. L'émission d'obligation est un phénomène très ancien, qui remonte à la Renaissance et vise à abaisser le coût de la dette royale, le marché obligataire étant une composante de la bourse. Parmi les premières opérations, celles lancées par Henri II à Lyon en 1555, le Grand Parti de Lyon, un emprunt de deux millions d'écus sur 11 ans, à intérêt de 16 %, « taux très supérieur aux précédents », de 12 % en moyenne.
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