InsecteLes Insectes () sont une classe d'animaux invertébrés de l'embranchement des Arthropodes et du sous-embranchement des Hexapodes. Ils sont caractérisés par un corps segmenté en trois tagmes (tête possédant des pièces buccales externes, une paire d'antennes et au moins une paire d'yeux composés ; thorax pourvu de trois paires de pattes articulées et deux paires d'ailes plus ou moins modifiées ; abdomen dépourvu d'appendices) contenant au maximum 11 segments protégés par une cuticule formant un exosquelette composé de chitine et pourvu de trachées respiratoires.
Bioluminescencevignette|Rendu artistique d'un krill bioluminescent (aquarelle d'Uwe Kils). vignette|Bioluminescence du champignon Panellus stipticus. vignette|Vue rapprochée d'un coléoptère bioluminescent Elateroidea. vignette|Panellus stipticus. La bioluminescence est la production et l'émission de lumière par un organisme vivant via une réaction chimique au cours de laquelle l'énergie chimique est convertie en énergie lumineuse. Le mot a pour origine le terme grec bios signifiant vie et le terme latin lumen, lumière.
MimétismeLe mimétisme est une stratégie adaptative d'imitation. Elle permet par exemple à une espèce d'échapper à d'éventuels prédateurs. Le processus le plus étudié est le mimétisme visuel, mais il existe aussi des mimétismes chimique (olfactif, gustatif), acoustique, tactile, comportemental. Les stratégies mimétiques visuelles sont de divers types, comme les espèces qui disposent de moyens d'échapper à la vision du prédateur — on parle alors de camouflage par mimétisme cryptique, homomorphique ou homotypique — ou comme le fait de se faire passer pour une autre espèce, par exemple en se parant des attributs d'espèces non comestibles, voire dangereuses.
Aposématismevignette|Dendrobates tinctorius, vue dorsale. Forêt primaire, montagnes de Kaw, Guyane française. Les couleurs vives avertissent les prédateurs de sa possible toxicité. L'aposématisme est la stratégie adaptative qui permet à certains organismes (généralement des animaux, parfois des plantes) d'émettre un signal d'avertissement clairement perceptible, qui peut être visuel (le plus souvent une couleur), sonore ou olfactif.
Batesian mimicryBatesian mimicry is a form of mimicry where a harmless species has evolved to imitate the warning signals of a harmful species directed at a predator of them both. It is named after the English naturalist Henry Walter Bates, after his work on butterflies in the rainforests of Brazil. Batesian mimicry is the most commonly known and widely studied of mimicry complexes, such that the word mimicry is often treated as synonymous with Batesian mimicry. There are many other forms however, some very similar in principle, others far separated.
Théorie du signal (biologie)vignette| Le comportement de stotting (des sauts sur place) d'un springbok (Antidorcas marsupialis) signale à ses éventuels prédateurs (comme les guépards) qu'il est jeune et en bonne santé et qu'il ne vaut donc pas la peine d'être chassé : c'est un signal honnête (puisqu'il est effectivement difficile d'imaginer que l'individu puisse manifester ce comportement en étant diminué). Dans le cadre de la biologie évolutive, la théorie du signal est une approche théorique examinant la communication entre les individus, à la fois au sein des espèces et entre les espèces.
Insecticidevignette|Avion diffusant de l'insecticide sur un champ (États-Unis). Cette pratique est interdite dans l'Union européenne. Les insecticides sont des substances actives ou des préparations phytosanitaires ayant la propriété de tuer les insectes, leurs larves et/ou leurs œufs. Ils font partie de la famille des pesticides, eux-mêmes inclus dans la famille des biocides, tous deux réglementés en Europe par des directives spécifiques.
LuciféraseLes luciférases sont les enzymes clés de la réaction de bioluminescence. La luciférase la plus connue est celle de Photinus pyralis, soit une luciole de la famille des Lampyridae. Cette enzyme est classée comme une mono-oxygénase ATP-dépendante. C’est une enzyme bifonctionnelle puisqu’elle catalyse les réactions de deux voies métaboliques distinctes, soit la voie de bioluminescence et la voie de synthèse de l’acyl-CoA. Le terme Luciférase est dû à Raphaël Dubois, pionnier de l'étude des principes chimiques de la bioluminescence.
Pupevignette|Une coccinelle asiatique avec son exuvie. La pupe (du pupa, « poupée »), chez les insectes diptères, est le stade intermédiaire entre l'état de larve (appelée asticot) et celui d'imago, au cours de la métamorphose. Elle est donc un cas particulier de nymphe, au même titre que la chrysalide des lépidoptères. Il faut toutefois noter une particularité importante : alors que les chrysalides se forment par une mue nymphale complète, la pupe se forme au cours d'un processus comprenant toutes les étapes de la mue sauf l'exuviation.
LuciférineLes luciférines sont des molécules dont l'oxydation, sous le contrôle d'une enzyme, la luciférase, aboutit à la formation d'oxyluciférine et à l'émission de photons. La luciférine a été découverte chez plus de 300 espèces capables de bioluminescence. Il existe cinq types de luciférine, chacun étant lié à une luciférase spécifique. Luciférine de luciole L'espèce la plus étudiée est Photinus pyralis (le lampyre), dont la réaction de bioluminescence nécessite la présence d'ATP et de magnésium.