SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
VimuttimaggaNOTOC The Vimuttimagga ("Path of Freedom") is a Buddhist practice manual, traditionally attributed to the Arahant Upatissa (c. 1st or 2nd century). It was translated into Chinese in the sixth century as the Jietuo dao lun 解脫道論 by Sanghapala. The original text (possibly Pali or Buddhist Hybrid Sanskrit) is no longer extant, but the work has survived in Chinese. The book was probably written in India and then later brought to Sri Lanka.
DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
KammatthanaIn Buddhism, is a Pali word (Sanskrit: karmasthana) which literally means place of work. Its original meaning was someone's occupation (farming, trading, cattle-tending, etc.) but this meaning has developed into several distinct but related usages all having to do with Buddhist meditation. Its most basic meaning is as a word for meditation, with meditation being the main occupation of Buddhist monks. In Burma, senior meditation practitioners are known as "kammatthanacariyas" (meditation masters).
Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».
MahakashyapaMahakashyapa (sanskrit, IAST Mahā Kāśyapa) ou Mahā Kassapa, Mahakassapa (pali) est l’un des dix plus importants disciples du Bouddha Shakyamuni, reconnu comme le plus avancé dans les pratiques ascétiques et sa connaissance des règles dans les détails (dhutavādānam). Il devient gardien de l’ordre de la Communauté en l’absence du bouddha Gautama et après sa mort. C’est lui qui aurait convoqué et présidé le premier concile. Il est considéré comme le premier patriarche du chan / zen.
Pali CanonThe Pāli Canon is the standard collection of scriptures in the Theravada Buddhist tradition, as preserved in the Pāli language. It is the most complete extant early Buddhist canon. It derives mainly from the Tamrashatiya school. During the First Buddhist Council, three months after the parinibbana of Gautama Buddha in Rajgir, Ananda recited the Sutta Pitaka, and Upali recited the Vinaya Pitaka. The Arhats present accepted the recitations, and henceforth, the teachings were preserved orally by the Sangha.
Ananda (bouddhisme)Ananda (IAST Ānanda, Ch:阿難, A Nan) « Félicité » en sanskrit, était le cousin et l’un des dix principaux disciples du Bouddha dont il fut l’assistant personnel pendant vingt-cinq ans. À ce titre, il est celui qui recueillit le plus de paroles de Gautama, et fut requis à sa mort pour réciter le Sutta Pitaka afin que le souvenir ne s’en perde pas. L'étymologie légendaire du terme sutra (pali : sutta) le fait dériver de l’entrée en matière de ce type de texte : evam me sutam (ainsi ai-je entendu), qui daterait de la récitation d'Ananda.
Méditation bouddhiqueLa méditation bouddhique, théorisée et pratiquée dans le bouddhisme, diffère de la méditation dans son acception occidentale. Son but est l'atteinte du nirvāṇa. Il existe deux mots correspondant à « méditation » dans les langues classiques du bouddhisme : le mot sanskrit bhāvanā, qui signifie « cultiver, développer » et le mot tibétain gom, « se familiariser avec des qualités ». La méditation bouddhique correspond toujours à une pratique posturale, mentale, relaxante et rigoureuse.
Visuddhimaggavignette|Buddhaghosa remet trois exemplaires du Visuddhimagga à un moine supérieur. Peinture murale, temple Kelaniya Rāja Mahā Vihāra, Colombo, Sri Lanka. Le Visuddhimagga (La Voie de la pureté / purification) est généralement considéré comme le texte le plus important de la tradition theravādin en dehors des sutta du canon bouddhique pāli. Il fut rédigé par Buddhaghosa au , en magadhi, au Sri Lanka et consiste en un développement des sept purifications que Gautama Bouddha exposa dans le Rathavinitasutta (Majjhima Nikaya 24).