vignette|Cannibalisme au Brésil en 1557 décrit par Hans Staden. vignette|Exemple de comportement de cannibalisme occasionnellement observé chez certaines larves de coccinelle Harmonia axyridis manquant de nourriture ou présentes en densité inhabituelle. Le cannibalisme est une pratique qui consiste à consommer, complètement ou partiellement, un individu de sa propre espèce. L'expression s'applique à la fois aux animaux qui dévorent des membres de leur groupe, cannibalisme animal, et aux êtres humains qui consomment de la chair humaine, cannibalisme et/ou anthropophagie. Le substantif « cannibale » est un emprunt, par l'intermédiaire de l'italien it et du latin, à l'espagnol es qui provient du mot caniba ou cariba utilisé par les Taïnos que Christophe Colomb a rencontrés lors de son premier séjour sur Hispaniola. Il désignait alors, selon le journal de bord de Christophe Colomb, les redoutables populations de l'est de l'île qui combattaient les autres peuples indigènes et mangeaient leurs victimes. En débarquant à la Guadeloupe en novembre 1493, Christophe Colomb et son équipage ont découvert des ossements humains qu'ils ont alors attribués aux mêmes peuples Cariba, Caniba, devenus Caribales ou Canibales. Les Caniba de Christophe Colomb sont, dans son imaginaire, des sujets du grand Khan. . Le mot caraïbe est alors employé pour désigner les autochtones des Petites Antilles mais aussi les anthropophages du Nouveau Monde, avant de se répandre en Europe et de prendre la forme « cannibale » dans le sens de « sauvage » mangeur d'homme, l'horreur se cristallisant sur ce terme alors que celui d'anthropophagie était déjà utilisé. En 1572, Montaigne y consacre une partie du premier livre (, 31) de ses Essais, et Shakespeare s'en inspire en 1611 pour créer le personnage maléfique de Caliban dans sa comédie La Tempête. Le cannibalisme, lorsqu'il concerne la consommation de viande humaine par des humains, est également appelé « anthropophagie », du grec anthropos (homme) et phagein (manger).

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Kuru (maladie)
Le kuru est une maladie à prions (comme la maladie de la vache folle), découverte en Nouvelle-Guinée au début du . La maladie du kuru a été décrite chez le peuple des Fore de Nouvelle-Guinée par et D. Carleton Gajdusek (prix Nobel de médecine 1976), ainsi que d'autres chercheurs. Quoique distinct de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, le kuru est également une encéphalopathie spongiforme transmissible. Son mode de transmission a pu être relié à un rite funéraire anthropophage. Le mot kuru signifie « trembler de peur », en fore.
Frayère
Une frayère est un lieu aquatique où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés. 250px|vignette|Ponte amphibienne en Pologne. La frayère désigne l'endroit où les femelles déposent leurs œufs afin que les mâles les recouvrent de semence, puisque la fécondation chez la plupart de ces animaux est externe. Les frayères se trouvent souvent sur les fonds sableux ou sablo-vaseux des rivières, des étangs, des lacs, des marais, des estuaires, voire des zones marines très profondes.
Charognard
thumb|right|Le vautour est un charognard, mais la hyène est - comme le lycaon - un prédateur (néanmoins opportunément nécrophage quand elle en a l'occasion). Un charognard est un animal qui se nourrit de charognes, c’est-à-dire d’animaux morts qu'il n'a pas tués lui-même. Dans le sens populaire du terme, et dans les régions où les autres charognards ont souvent disparu, le mot désigne plutôt des rapaces. Les charognards sont donc des nécrophages (ils se nourrissent de cadavres) qu'on peut éventuellement aussi classer parmi les saprophages (ils se nourrissent de matière organique morte).
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