est une ville de la préfecture de Kanagawa, au Japon. Elle est située au bord de l’océan Pacifique, à au sud-ouest de Tokyo (environ une heure de train) et un peu moins de Yokohama, sur la péninsule de Miura. Kamakura s'étend sur et compte en 2017.
En 2018, Kamakura a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054.
Kamakura revêt une importance historique pour le Japon. En 1192, le shogun Minamoto no Yoritomo décida d’installer sa nouvelle capitale à Kamakura, qui n'est alors qu'un simple bourg, y déplaçant du même coup le centre politique du Japon. C'était l'époque où les shoguns prenaient le dessus sur l'empereur (Mikado). Le gouvernement de Kamakura domina le Japon pendant plus d'un siècle, jusqu’en 1333 (voir Période Kamakura). À cette date la ville compte environ cinquante mille habitants.
Aujourd’hui, Kamakura est une ville balnéaire, touristique et bien tranquille pour le touriste arrivant en train depuis Tokyo. Elle présente de nombreux points d'intérêt pour les visiteurs.
L’été, sa longue plage est fréquentée. Apprécié des densha-otaku, un train ancien traverse la ville sur une voie unique.
Kōtoku-in
Parmi les nombreux temples, mausolées et monuments historiques de la ville, le monument le plus célèbre aujourd'hui est très certainement le grand bouddha Amida, souvent appelé « Bouddha de Kamakura » ou Daibutsu de Kamakura. Il se trouve dans le temple du Kōtoku-in, et c'est l'une des représentations de Bouddha les plus connues au Japon, qui attire plus d'un million de visiteurs par an. On doit son érection au premier shogun de Kamakura, Minamoto no Yoritomo (1147-1199) qui voulut donner à la ville une statue colossale de Bouddha, à l'image du Daibutsu qu'il avait vu au temple du Tōdai-ji à Nara, qui avait été restauré en 1185. Il décéda prématurément et son projet fut repris par une dame de la cour et un moine du nom de Jôkô.