Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
MâlâLa mâlâ (japa mala ou mâlâ; sanskrit IAST: mālā) signifie guirlande, collier ou chapelet hindou, jaïn et bouddhiste. Utilisé pour la récitation des mantras. Elle est composée traditionnellement de 108 grains, graines ou perles de bois de diverses essences, en bois de santal par exemple. Certaines écoles utilisent cependant des mâlâ comportant un nombre inférieur de grains. Il accompagne le pratiquant bouddhiste lors de ses prières, et sert à compter les récitations de mantras.
DakiniUne dakini (sanskrit IAST : ḍākinī), translittéré en 荼枳尼天, dakini-ten, ou encore khandroma () ; ) est une divinité féminine du bouddhisme vajrayāna ou un « démon-femelle » dans l'hindouisme, importante dans les pratiques tantriques du bouddhisme tibétain. Les dākinīs hindoues (et leurs équivalents masculins, les dākas) se déplacent dans le ciel, ce que traduit leur nom chinois et tibétain (kōng / mkha, ciel ; xíng / gro, déplacement ; mǔ / ma, femme).
SiddhaSiddha (devanāgarī : सिद्ध) est un terme sanskrit qui signifie « accompli, réalisé, obtenu ou parfait », en tibétain druptob (). Selon la philosophie indienne et plus particulièrement le Yoga mais aussi le jaïnisme, le Siddha est celui qui a atteint le but suprême ou la perfection et qui a alors atteint l'éveil, le moksha. Les yogis croient qu'à ce stade, l'être est doué de pouvoirs surnaturels ou merveilleux (les Siddhi).
VajraLe vajra, mot sanskrit (वज्र), signifiant « diamant » et « foudre », est un symbole important et un instrument rituel dans l’hindouisme et surtout dans la tradition bouddhique vajrayāna (« voie du diamant ») auquel il a donné son nom, ainsi que dans le bön. Il est appelé vajira en pāli ; en chinois ; en japonais ; dorje [do-djé] en tibétain (alors translittéré en chinois par ), et yungdrung dans le courant bön. Il représente l’indestructibilité et l'immutabilité qui viennent à bout de tous les obstacles.
Éveil spirituelL'éveil spirituel (appelée également « illumination », « réalisation de soi », « libération », ou simplement « éveil »), désigne dans les traditions religieuses, mais aussi dans certaines philosophies, un retour à sa véritable nature, permis par l'abandon ou l'effacement de l'ego. Ce retour peut advenir de manière graduelle ou soudaine et se produire à la suite d'une pratique spécifique (par exemple dans le cadre du bouddhisme, de l'hindouisme, du soufisme, d'un contexte laïc), ou encore toucher brusquement une personne non préparée, à la suite d’un fort bouleversement.
YoginiA yogini (Sanskrit: योगिनी, IAST: ) is a female master practitioner of tantra and yoga, as well as a formal term of respect for female Hindu or Buddhist spiritual teachers in Indian subcontinent, Southeast Asia and Greater Tibet. The term is the feminine Sanskrit word of the masculine yogi, while the term "yogin" ˈjoːɡɪn is used in neutral, masculine or feminine sense. A yogini, in some contexts, is the sacred feminine force made incarnate, as an aspect of Parvati, and revered in the yogini temples of India as the Sixty-four Yoginis.
Trikāyavignette|Trois grandes statues du Bouddha au temple de la fleur du Dharma à Huzhou, province du Zhejiang. Trikāya (sanskrit ; devanagari : त्रिकाय ; tib. : sku-gsum) ou triple corps des bouddhas désigne dans le theravāda, le mahāyāna et le vajrayāna, trois plans d'expression de l'éveil, ou encore dimensions de la réalité. Le Canon pāli désigne trois corps de Gautama Bouddha : son corps formel fait des quatre éléments (pāli caturmahābhūtikāya), soit le corps historique de Gautama.
MahāsiddhaUn Mahāsiddha est l'un des quatre-vingt-quatre ascètes bouddhistes indiens, « Grands Accomplis » dans les pratiques du Vajrayāna, qui vécurent du VIIe au XIIe siècle. Les mahasiddhas avaient généralement une vie très peu conventionnelle, et a fortiori en comparaison avec la vie très réglée des moines bouddhistes. Certains mahasiddhas vivaient d'artisanat comme Saraha qui taillait des flèches, Kumbharipa qui était potier, Vinâ qui était musicien, Tantîpa qui était tisserand, un autre qui était forgeron.
Tantra de kalachakravignette|Symbole tibétain de Kalachakra en vitrail, Samye Ling. Le tantra de kalachakra (कालचक्र ; IAST : Kālacakra, signifiant la roue du temps (du sanskrit chakra signifiant roue et kala signifiant temps ou noir) ; కాలచక్ర : ) est, avec son commentaire (sk. « lumière immaculée », tib. dri-med ‘od), le principal support de l’enseignement kalachakra du bouddhisme tibétain. Kalachakra signifie cycle temporel, ou la roue du temps.