Champ récepteurLe champ récepteur d'un neurone sensoriel ou d'un neurone sensitif est le volume de l'espace qui modifie la réponse de ce neurone, quand un stimulus suffisamment puissant et rapide survient en son sein. De tels champs récepteurs ont été identifiés dans les systèmes visuel, auditif et somatosensoriel. Ainsi, le champ récepteur d'un neurone du système visuel est la portion du champ visuel qui, lorsqu'on présente un stimulus lumineux en son sein, modifie la réponse de ce neurone.
Champ auditifLe champ auditif est la gamme de fréquences qui peut être entendue par les humains ou par d'autres animaux. L'expression peut également faire référence à la gamme de niveaux. Le champ auditif humain est généralement donné comme étant de 20 à 20 000 Hz, bien qu'il y ait des variations considérables entre les individus, en particulier aux hautes fréquences. Une perte progressive de sensibilité aux hautes fréquences avec l'âge est considérée comme normale. La sensibilité varie également en fonction de la fréquence, comme le montrent les courbes isosoniques.
HyperacousieL' est une pathologie qui se caractérise par un dysfonctionnement de l'audition qui occasionne une hypersensibilité de l'ouïe. Dans de rares cas, l'hyperacousie peut être sévère auquel cas elle est parfois incurable. Une personne victime d'hyperacousie souffre quand elle est exposée au bruit ou à certains sons ou certains environnements bruyants. Les souffrances décrites les plus fréquemment sont des douleurs (otalgies) et une intensification d'acouphènes préexistants.
Potentiel évoquéUn potentiel évoqué (PE, dit aussi ERP pour l'anglais Event-Related Potential) désigne la modification du potentiel électrique produite par le système nerveux en réponse à une stimulation externe, notamment sensorielle (un son, une image, etc.) mais aussi à un événement interne, notamment une activité cognitive (attention, préparation motrice, etc.) et enregistré grâce à des techniques comme l'électroencéphalographie (EEG) ou la magnétoencéphalographie (MEG).
Pavillon de l'oreille (anatomie humaine)thumb|upright=1.2|Pavillon auriculaire humain gauche. Le pavillon de l'oreille, ou auricule, est la partie visible de l'oreille humaine, à l'extérieur de la tête. Il fait partie de l'oreille externe, qui comprend, outre le pavillon, le conduit auditif externe. C'est une structure lamellaire essentiellement formée d'un cartilage élastique qui lui confère sa forme et sa souplesse. Il a une forme ovalaire à grosse extrémité supérieure, l'axe vertical est dévié de 10° dans le sens antihoraire.
Oreille externeL'oreille externe est le point de départ du mécanisme physiologique de l'audition. Partie apparente de l'oreille, le pavillon auriculaire a pour rôle d'amplifier les fréquences qui seront également amplifiées par le conduit auditif externe. L'oreille externe chez les mammifères comprend deux segments, deux entités anatomiques : le pavillon (ou auricule) et le conduit auditif externe. Pavillon de l'oreille Il sert à capter et à concentrer les ondes sonores.
Nerf cochléaireLe nerf cochléaire est une des deux parties du nerf auditif que l'on appelle fibre auditive nerveuse. Il est composé (chez l'homme) d'approximativement 30 000 fibres nerveuses qui permettent d'envoyer des informations auditives au cortex auditif, situé dans le lobe temporal du cerveau. Il est constitué de fibres nerveuses qui permettent de créer de connexions avec comme son nom l'indique, la cochlée; organe faisant partie de l'oreille où se trouvent des récepteurs auditifs.
OtotoxicitéL'ototoxicité est une forme de toxicité spécifique aux structures de l'oreille interne, que ce soit la cochlée (ou les premiers neurones du nerf auditif), le système vestibulaire ou les deux. L'ototoxicité peut être un effet secondaire indésirable d'un médicament ou la conséquence d'une exposition chronique à des substances chimiques présentes dans l'environnement, en particulier l'environnement professionnel.
Carte topographique (neuroanatomie)Une carte topographique est la projection ordonnée d'une surface sensorielle, comme la rétine ou la peau, ou d'un système effecteur, comme la musculature, sur une ou plusieurs structures du système nerveux central. Les cartes topographiques peuvent être trouvées dans tous les systèmes sensoriels et dans de nombreux systèmes moteurs. Les cartes topographiques sont établies et raffinées par des processus successifs au cours du développement, notamment : les interactions entre les signaux de guidage moléculaires exprimés en gradients de concentration; le remodelage axonal et dendritique dépendant de l'activité spontanée; et la plasticité cérébrale induite par l'expérience.