ProcaïnamideLe procaïnamide (spécialité : Pronestyl) est un antiarythmique de classe Ia dans la classification de Vaughan Williams utilisé pour le traitement médical des arythmies cardiaques. Dans le procaïnamide, le lien ester de la molécule de procaïne est remplacé par un lien amide. Le procaïnamide est métabolisé plus lentement que la procaïne. Il est employé en dentisterie comme anesthésique local.
Fibrillation atrialeLa fibrillation atriale, anciennement appelée fibrillation auriculaire (fréquemment abrégée en « FA ») est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. Elle fait partie des troubles du rythme supra-ventriculaires. Elle correspond à une action non coordonnée des cellules myocardiques auriculaires, entraînant une contraction rapide et irrégulière des oreillettes cardiaques. Le terme de fibrillation auriculaire est d'usage fréquent, mais depuis 1998 la dénomination académique est « fibrillation atriale », les oreillettes cardiaques ayant été renommées « atria » dans la nouvelle nomenclature anatomique.
AmiodaroneL'amiodarone est un médicament antiarythmique de classe selon la classification de Vaughan-Williams. On l'utilise dans le traitement de nombreux troubles du rythme cardiaque, notamment supraventriculaires et/ou dans un objectif antiangineux. C'est souvent le plus efficace des antiarythmiques mais son emploi est limité par ses effets secondaires à long terme. Chlorhydrate de (2-butyl-3 -benzofuranyl)[4-[2-(diéthylamino)éthoxy]-3,5-diiodophényl]méthanone.
Torsades de pointeLes torsades de pointe (ou de pointes, les deux orthographes étant employées) sont un phénomène identifié sur l'électrocardiogramme à type de trouble du rythme ventriculaire secondaire à un trouble de la repolarisation ventriculaire (repolarisation retardée ou allongée : QT long). Il existe deux types de torsades de pointe : les torsades à QT long et les tachycardies ventriculaires polymorphes à QT intercritique normal avec aspect de torsade.
Trouble du rythme cardiaqueLes troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont une famille de maladies cardiaques. Un rythme sinusal correspond au rythme cardiaque normal, c'est-à-dire piloté par le nœud sinusal avec conservation de la séquence « contraction des oreillettes »-« contraction des ventricules ». Un trouble du rythme correspond donc à un rythme cardiaque non sinusal : on parle de « tachycardie » lorsque la fréquence cardiaque est rapide ; et de « bradycardie » lorsque la fréquence cardiaque est lente.
DiltiazemLe diltiazem est un inhibiteur calcique bradycardisant de la classe des non-dihydropyridines. Diminution du tonus du muscle lisse des parois artérielles Augmentation du débit sanguin coronaire, et inhibition du spasme coronaire Réduction de la post-charge du ventricule gauche et diminution de la consommation d’O2 myocardique Inotrope négatif (diminution de la force de contraction du cœur) Hypotension orthostatique Œdème des membres inférieurs insensibles aux diurétiques Bloc sino-auriculaire et bloc atrio-ventriculaire Le diltiazem est principalement indiqué dans : l'hypertension artérielle ; l'angor ; les cardiomyopathies hypertrophiques obstructives ; les tachycardies supraventriculaires paroxystiques par réentrée ; le ralentissement de la cadence ventriculaire au cours de la fibrillation atriale et du flutter ; l'hypertension artérielle pulmonaire primitive.
Intervalle QTvignette|Représentation d’un ECG normal L’intervalle QT désigne le laps de temps qui sépare les ondes Q et T sur le tracé d’un électrocardiogramme. Il quantifie le temps entre le début de dépolarisation des cellules myocardiques et leur repolarisation. Un effet secondaire classique de nombreuses classes de médicaments est l’allongement de cet intervalle QT. C'est le cas par exemple des neuroleptiques, des antipaludiques, des macrolides ou des fluoroquinolones.
QuinineLa quinine est un alcaloïde naturel antipyrétique, analgésique et, surtout, antipaludique. Extraite du quinquina, un arbuste originaire d'Amérique du Sud, elle était utilisée pour la prévention du paludisme (ou « malaria ») avant d'être supplantée par ses dérivés : quinacrine, chloroquine, et primaquine. Les quinquinas sont des arbres de la Cordillère des Andes poussant en haute altitude.
Syndrome pseudo-bulbaireUn syndrome pseudo-bulbaire désigne l'ensemble de signes ou symptômes retrouvés lors d'une lésion des neurones moteurs centraux. Il entraîne des troubles semblables à ceux rencontrés lors d'une atteinte du bulbe rachidien. Que ce soit en français ou en anglais, la même affection est décrite sous des termes variés : On retrouve le ou les signes d'atteinte bulbaire suivants : Rires et pleurs spasmodiques Troubles de la déglutition Troubles de la phonation (voix nasonnée) Diminution de la mobilité de la langue Abolition du réflexe du voile du palais Marche à petits pas Le syndrome pseudo-bulbaire est retrouvé lorsqu'il y a atteinte bilatérale des faisceaux pyramidaux cortico-bulbaires (faisceaux géniculés), provoquant une paralysie des muscles innervés par le bulbe.
LidocaïneLa lidocaïne (DCI) est un anesthésique local et un anti-arythmique de la famille des amino-amides commercialisé sous les noms de Xylocaïne, Versatis 5 %, Xylonor. Molécule ancienne (développée par Nils Löfgren en 1943 et commercialisée dès 1948), la lidocaïne (d'abord appelée « lignocaïne ») est le chef de file des anesthésiques locaux de type amino-amide. Elle doit son nom au fait qu'elle rendait les membres insensibles comme du bois, ce qui explique, en fonction des origines grecques ou latines, les noms de « xylo-caïne » et de « ligno-caïne ».