Les pertes humaines de la guerre russo-ukrainienne comprennent six morts lors de l'annexion de la Crimée par la Russie (2014), à morts civils et militaires pendant la guerre du Donbass (2014-2022) et des dizaines de milliers de morts civils et militaires lors de l'invasion russe de l'Ukraine (depuis 2022).
Annexion de la Crimée par la Russie en 2014
Lors de l'annexion russe de la Crimée du 23 février au 19 mars 2014, six personnes ont été tuées. Les morts comprennent : trois manifestants (deux pro-russes et un pro-ukrainien), deux soldats ukrainiens et un soldat pro-russe. Les deux soldats ukrainiens tués sont régulièrement inclus dans le bilan militaire de la guerre du Donbass. Le 10 août 2016, la Russie accuse les forces spéciales ukrainiennes d'avoir mené un raid près de la ville d'Armyansk, au cours duquel deux militaires russes perdent la vie. Le gouvernement ukrainien qualifie le rapport de provocation. Dix personnes ont été victimes de disparition forcée entre 2014 et 2016 et sont toujours portées disparues en 2017.
Guerre du Donbass
Le nombre total de décès confirmés dans la guerre du Donbass, commencée le 6 avril 2014, est estimé entre et jusqu'au 31 décembre 2021, y compris les décès militaires hors combat. La plupart des morts ont eu lieu au cours des deux premières années de la guerre entre 2014 et 2015, lorsque des combats majeurs ont eu lieu avant les accords de Minsk.
Au départ, le nombre connu de victimes militaires ukrainiennes variait considérablement en raison du fait que l'armée ukrainienne sous-estimait considérablement ses pertes, comme l'ont rapporté des médecins, des militants et des soldats sur le terrain, ainsi qu'au moins un législateur. Plusieurs responsables médicaux furent débordés en raison du nombre important des victimes. Finalement, le ministère ukrainien de la Défense déclare que les chiffres enregistrés par le Musée national de l'Histoire militaire sont les chiffres officiels, bien qu'encore incomplets, avec ( identifiés et 139 non identifiés) répertoriés au décembre 2021.