vignette|droite|240px|Ali ibn Abi Talib, compagnon et parent proche du prophète, est une figure importante dans l'alévisme (peinture par ).
vignette|droite|240px|«Khamsa Al-i Aba», calligraphie alevi-bektachi représentant un visage humain dans lequel on peut lire Mahomet, Ali, Fatima Zahra, Hassan et Hussein.
vignette|droite|240px|Représentation de Zulfikar, l'épée d'Ali. Les alévis bektachis attribuent la phrase suivante au prophète Mahomet, « Il n'y a pas de héros comme Ali, Il n'y a pas d'épée comme Zulfikar (lā fatā ʾillā ʿalī, lā saīf ʾillā ḏū-l-fiqār, لا فتى إلا علي لا سيف إلا ذو الفقار) ».
vignette|droite|240px|Pour les alévis bektachis, Asadullah est le surnom donné par le prophète Mahomet à son gendre et cousin Ali. Asadullah signifie le Lion de Dieu. L'alévisme, le soufisme et le chiisme duodécimain considèrent Ali comme le détenteur des secrets divins et de la signification ésotérique de l'islam qui lui seraient transmis par Mahomet.
vignette|droite|240px|Script ambigramme, où Mahomet محمد à l'envers est lu comme Ali علي, et vice versa. L'imam Ali est le gendre et cousin du prophète Mahomet.
L'alévisme (Alevilik en turc, Elewî en zazaki, Elewî en kurmandji, al ‘alawīyyah en arabe) regroupe des membres de l'islam dits hétérodoxes et revendique en son sein la tradition universelle et originelle de l'islam et plus largement de toutes les religions monothéistes. L'alévisme se rattache au chiisme duodécimain à travers le sixième imam (Dja'far al-sadiq) et à Haci Bektaş Veli, fondateur de l'ordre des bektachi dont la généalogie mythique remonte aussi au sixième imam. Il se classe dans les traditions soufies et ses croyances sont assimilables au panenthéisme et d'autres un courant « libéral » ou « progressiste » de l'islam dont les dogmes diffèrent de ceux du sunnisme et du chiisme dit jafarisme.
Haci Bektaş Veli, mystique philosophe de l'alévisme, est le fondateur éponyme de la confrérie des bektachis qui joua un rôle primordial dans l'islamisation de l’Anatolie et des Balkans.