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La négation de la Shoah est une forme de négationnisme remettant en cause le génocide commis à l'égard des Juifs par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est généralement défendue par des militants d'extrême droite, voire néonazis, et par certains groupuscules de l'ultragauche. Elle est aussi promue par des personnalités et organisations politiques dans les pays musulmans. Selon Valérie Igounet, son ressort primordial est l'antisémitisme. Cette idéologie, qui se présente elle-même comme une « méthode historique » alternative à l'« histoire officielle », est en réalité une et est en conséquence condamnée par la totalité des historiens. Le négationnisme consiste ainsi à prétendre, notamment par la négation de l'existence des chambres à gaz ou de la volonté d'extermination des Juifs d'Europe par les nazis, que la réalité (ou le contexte) de ces crimes relèverait du mythe. L'idée d'un complot juif destiné à propager la croyance dans la Shoah, ou d'un complot juif à l'origine du conflit dont ils ont été victimes, est souvent (mais pas invariablement) l'un des moteurs de cette argumentation. Les différentes thèses négationnistes relatives aux évènements de la Seconde Guerre mondiale remettent en cause l'existence du génocide et de la volonté planifiée d'extermination des juifs d'Europe par les nazis. Cette remise en cause va de la contestation du nombre ou de la nature des victimes (victimes militaires, et non civiles) à l'existence même des chambres à gaz ou des camps d'extermination.
Edouard Philippe, Steffan Heath