La poche de Falaise ou poche de Chambois - Mont-Ormel ou encore poche de Falaise-Argentan pour les Anglo-Saxons, fut le théâtre de la dernière opération de la bataille de Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette opération se déroula du 12 au dans une zone située entre les quatre villes normandes de Trun, Argentan, Vimoutiers et Chambois pour s'achever près de Falaise. La bataille de la poche de Falaise est une victoire stratégique pour les Alliés. Confinés en Normandie pendant deux mois, ils projettent enfin leurs forces vers la Seine, Paris et le nord de la France. Cependant, ils manquent de peu l'encerclement complet de deux armées allemandes avec leurs dizaines de divisions : celles-ci peuvent replier une bonne moitié de leur effectif avec leur encadrement, en abandonnant leur matériel lourd. En cela, la victoire est peu concluante et a occasionné une controverse entre Américains et Britanniques qui perdure de nos jours. Bataille de Caen Opération Cobra Après le débarquement de Normandie du , la guerre s'enlise côté américain devant Saint-Lô dans la bataille des haies, et côté Anglo-Canadien dans la bataille de Caen ; la progression est difficile vers Falaise. Le maréchal Bernard Montgomery se bat avec une armée anglo-canadienne à coup d'opérations limitées et violentes. Faisant face à la majorité des moyens blindés de la Wehrmacht, sur un terrain (de bocages normands) défavorable à l'offensive motorisée, la progression britannique est lente et coûteuse. L'opération Cobra du , coup de tonnerre planifié par le général Omar Bradley, libère soudainement toute la du général Patton après cinquante jours de petites avancées. Le , la percée d'Avranches permet le jaillissement des divisions américaines vers la Bretagne, seconde étape du plan Overlord. Il devient vite évident que, devant la faiblesse de la allemande, une occasion unique se présente d'asséner un coup massif à la Wehrmacht. Une réunion entre Bradley et Montgomery, le , parvient à la conclusion qu'un seul corps d'armée américain, avec le concours de la Résistance française, serait suffisant pour nettoyer la Bretagne.