Yuefuthumb|upright|Page du Recueil des poèmes yuefu de Guo Maoqian, édition de 1341. Le yuefu () est un genre poétique chinois, apparu sous la dynastie Han. Les yuefu sont originellement des chansons populaires avant d'être un genre pratiqué par les lettrés. Le yuefu doit son nom au Bureau de la musique (Yuefu), organisme créée sous la dynastie Han en L'empereur Wudi l'a remanié en et nommé à sa tête le musicien . Ce bureau avait pour fonction de composer des hymnes pour les sacrifices, de la musique pour la cour, et de collecter des chansons populaires.
FuLe fu (traditionnel: 賦 , simplifié: 赋 , pinyin: fù ) est une sorte de poème en prose d'une grande richesse de vocabulaire, qui se caractérise par des phrases parallèles et des thèmes surtout descriptifs. C'est le style littéraire le plus caractéristique de la dynastie Han, et le genre persiste jusqu'au . On doit à Song Yu () l'imposition du genre fu. Le Fu du temple Gao tang inaugure les fu d'amour sur la rencontre entre humains et divinités.
JuejuJueju (), or Chinese quatrain, is a type of jintishi ("modern form poetry") that grew popular among Chinese poets in the Tang dynasty (618–907), although traceable to earlier origins. Jueju poems are always quatrains; or, more specifically, a matched pair of couplets, with each line consisting of five or seven syllables. The five-syllable form is called wujue () and the seven-syllable form qijue (). The origins of the jueju style are uncertain. Fränkel states that it arose from the yuefu form in the fifth or sixth century.
Poésie chinoisethumb|Poème chinois attribué à l'Empereur Song Gaozong (1107-1187) L'écriture occupe une place centrale dans la culture chinoise et la poésie a toujours occupé le premier rang parmi les modes d'expression. Lettré, écrivain et poète y sont des termes interchangeables, qualités déterminant la valeur d'un homme. Les examens impériaux étaient basés en grande partie sur la maitrise de l'écriture.
Classique des versLe Classique des vers () s'est d'abord appelé les Poèmes, ou les Trois Cents Poèmes (chinois : 詩三百) puisqu'il compte trois cent cinq poèmes. Ce recueil est une anthologie rassemblant des textes qui vont du au , provenant de la Plaine centrale (les royaumes occupant le nord et le sud de la vallée du fleuve Jaune), et est l'un des rares textes de l'Antiquité chinoise à avoir survécu à la destruction des livres opérée par l'empereur Qin Shi Huangdi après son accession au pouvoir en 221 av. J.-C.
Chinois classiqueLe chinois classique () est une forme traditionnelle de la langue chinoise écrite fondée sur la grammaire et le vocabulaire d'états anciens de la langue chinoise, ce qui en fait une langue écrite différente de toute langue chinoise écrite contemporaine. Le terme désigne parfois le chinois littéraire (), généralement considéré comme la langue qui a succédé au chinois classique. Cependant, la distinction entre d'une part le chinois classique et le chinois littéraire est floue.
Examens impériauxEn Chine impériale, l'examen impérial () était un examen pour déterminer qui de la population pouvait faire partie de la bureaucratie de l'État. Ce système a existé continûment pendant , depuis sa création en 605 jusqu'à son abolition vers la fin de la dynastie Qing, en 1905. Les examens mandarinaux, dans la Chine impériale, permettaient d’entrer dans la bureaucratie de l’État, le premier but étant de remplacer la transmission du pouvoir aristocratique par une transmission du pouvoir méritocratique.
Poésieupright=0.8|thumb|Manuscrit du poème Les Assis d’Arthur Rimbaud recopié par Paul Verlaine. La poésie est un genre littéraire très ancien, aux formes variées, écrites généralement en vers mais qui admettent aussi la prose, et qui privilégient l'expressivité de la forme, les mots disant plus qu'eux-mêmes par leur choix (sens et sonorités) et leur agencement (rythmes, métrique, figures de style). Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques, au point que chaque siècle a pu lui trouver une fonction et une expression différente, à quoi s'ajoute l'approche propre à la personnalité de chaque poète.