vignette|L’hôpital Bumrungrad, en Thaïlande, est une destination importante du tourisme médical. Le ou tourisme de santé ou encore tourisme hospitalier consiste à se faire soigner dans un pays autre que celui où l'on réside, par économie ou pour bénéficier des soins et des prix qui ne sont disponibles qu'à l'étranger. Le terme est controversé étant donné que tous les déplacements de longue durée ou de longue distance pour accéder à un soin thérapeutique ne sont pas associés à des services récréatifs, alors que dans le langage courant le tourisme est quasiment tout le temps associé à un déplacement récréatif. La notion est cependant entrée dans le langage courant notamment car certains acteurs médicaux et tourismes associent l'acte médical, notamment la chirurgie esthétique, à une démarche touristique, le tout souvent avec une démarche promotionnelle forte. Le tourisme médical concerne également des interventions sensibles tels que l'avortement, l'euthanasie, la greffe d'organe, la prise en charge de l'autisme ou encore la prise en charge des personnes dépendantes. Les déplacements longs liés à la santé sont très anciens remontent au néolithique ou à l'antiquité, notamment liés à au thermalisme ou à des lieux saints réputés guérir. Aux , le thermalisme prend une ampleur bien plus importante, mais aussi le sanatorium. À partir des années 1980, le tourisme médical, c'est-à-dire les déplacements dans le but de recevoir un acte médical en tant que tel et notamment un acte médical lourd tel que la chirurgie, se développe. Avant la fin des années 1990, le tourisme médical s'effectue en grande partie en Europe et aux États-Unis. Même si d'autres pays ont également émergé comme Singapour ou Cuba. À partir des années 2000, notamment à la suite des attentats de 2001, qui a réduit la possibilité de déplacements aériens des populations du Moyen-Orient vers les États-Unis, d'autres pays ont développé une offre de tourisme médical, notamment la Thaïlande, Singapour, la Malaisie et l'Inde.