vignette|Sebastian Kneipp, au , est généralement considéré comme un des pionniers de la naturopathie, avec ses traitements par l'eau et les plantes.|alt=Une gravure du siècle dépeint des personnes se faisant arroser d'eau le genou et la tête, ainsi que des personnes marchant pieds nus dans l'herbe mouillée.
La naturopathie est une pratique de soin non conventionnelle qui affirme équilibrer le fonctionnement de l'organisme par des moyens considérés comme naturels : changement d'alimentation, jeûnes, hygiène de vie, phytothérapie, massages, activité physique
Le concept de naturopathie apparait à la fin du aux États-Unis, avant de s'étendre à d'autres pays du monde occidental au cours du .
Les principes de la naturopathie, issus de méthodes disparates, n'ont pour la plupart pas été scientifiquement validés. Ses pratiques et conseils, aux contours flous, sont caractérisés par une grande hétérogénéité. Parmi ceux-ci, une minorité sont fondés sur des faits (alimentation saine, exercice physique) mais ils ne sont pas propres à la naturopathie. La naturopathie peut donc être considérée comme une pseudo-science.
Le terme aurait été inventé par John Scheel en 1895, du latin natura, « la nature, l'essence » et du grec ancien , cf. pathos, « la maladie, le mal ». Devant l'étymologie contradictoire du terme , certains suggèrent de l'interpréter plutôt comme « le mal étudié en fonction de la nature », quand d'autres praticiens préfèrent le terme de « naturothérapie » soit le « soin par la nature ».
Elle repose sur un sophisme, l'appel à la nature : ce qui est naturel serait bénéfique, et ce qui ne l'est pas serait néfaste. Le principe central de la naturopathie consiste à faciliter les mécanismes curatifs de l'organisme par des moyens présentés comme étant naturels, notamment une réforme de l'alimentation et du mode de vie, mais aussi des préparations homéopathiques, phytothérapeutiques ou encore la pratique du jeûne.
Les naturopathes affirment que la maladie est pour l'organisme un moyen de se purifier, et que la guérison résulte d'une augmentation de la « force vitale » du patient.